1. Eva me force la main


    Datte: 18/08/2020, Catégories: caférestau, jalousie, cérébral, Auteur: Gil.06, Source: Revebebe

    ... heure du bureau ce soir-là, rentre pour préparer un petit sac pour l’hôtel.
    
    Carole est rentrée pendant que je prépare un mot. Nous nous embrassons et elle me fait promettre d’être sage.
    
    Je suis parti. J’ai pris ma chambre au Crampegnole. Une fois douché et changé, j’ai appelé Carole et nous avons parlé de notre journée. Cette pause m’a fait du bien, mais l’heure du rendez-vous approche et je la quitte à regret.
    
    Je m’installe au restaurant un peu avant vingt heures.
    
    Comme à son habitude Éva arrive en retard. Il est presque vingt et une heures, j’ai déjà deux martinis dans le gosier quand elle se plante à l’entrée du restaurant.
    
    Je suis sûr qu’elle m’a déjà vu mais elle fait l’innocente et me cherche du regard. C’est sûr que son entrée est réussie. Elle est campée sur des talons aiguilles d’au moins dix centimètres, ce qui la fait culminer à pas loin d’un mètre quatre-vingts.
    
    Sa jupe noire est suffisamment longue pour cacher le haut de ses bas blancs, mais c’est limite, (Éva ne met jamais de collant, d’après ses dires), un chemisier suffisamment ouvert pour que le haut de ses seins soit aéré, laisse deviner la dentelle d’un soutien-gorge blanc. Ses cheveux, blonds comme les blés, (décolorés bien sûr) sont tirés en arrière et son maquillage est digne d’une couverture de mode.
    
    Je me lève et vais l’accueillir. Elle ne bouge pas d’un centimètre quand elle me voit et ne fait que sourire. Je l’embrasse délicatement sur chaque joue, évitant de peu le contact, ...
    ... qu’elle recherche, de ses lèvres.
    
    Je l’accompagne à notre table et lui tiens sa chaise, très vielle France. Je pense que tous les regards sont tournés, vers nous. Ce type de chaîne d’hôtel ne reçoit en semaine pratiquement que des gens qui travaillent, beaucoup sont seuls, et peu de femmes sont présentes.
    
    Le garçon se précipite à notre table et nous demande si nous désirons quelque chose à boire, elle demande une coupe de champagne, je l’accompagne.
    
    Mon téléphone vibre dans ma poche, une seule fois, c’est un SMS. Je regarde discrètement ; c’est Carole qui me demande où on en est ?
    
    Tout en parlant de rien avec Éva, je lui envoi un SMS lui signifiant que tout va bien et qu’elle vient d’arriver. C’est vrai que je suis habile et discret avec mon téléphone portable, c’est bien pourquoi Éva me dit :
    
    — Téléphone-lui carrément, ce sera plus simple.
    — Quoi ?
    — Fait voir ton téléphone.
    
    Comme un enfant pris avec la main dans un sac de bonbon, je lui tends mon téléphone. Elle le manipule quelques secondes et se lève en me disant qu’elle va se repoudrer le nez.
    
    Ses talons claquent sur le sol, les regards se tournent tous vers ses jambes pour remonter vers ses fesses et je dois l’avouer, mon regard aussi.
    
    Quand elle revient je la regarde fixement, qu’elle est belle. Je décide de me laisser aller sachant qu’elle va provoquer mais ne fera rien qui puisse blesser Carole.
    
    — Bon Éva, pourquoi tu ne parles plus à Carole ?
    — Quel manque de tact, je vais te rappeler les ...
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