Quatre contes érotiques
Datte: 13/08/2020,
Catégories:
fh,
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fplusag,
jeunes,
conte,
Auteur: Igitur, Source: Revebebe
... absence de fantaisie que l’on me proposait alors je n’en voulais pas de ce boulot, autant continuer de ramer en auto-entrepreneur et profiter au moins des occasions de multiplier les rencontres professionnelles, et autres… que cela procure, quitte à manger des nouilles plus souvent qu’à mon tour.
— Parlez-moi un peu de votre stage, de…
Et elle fait mine de lire ses notes.« Pauvre poire, bien sûr que s’il a duré si peu de temps c’est qu’il y a eu un lézard. »
— … ah oui une semaine chez T. ?
— Oh vous savez moi ce que j’en ai surtout retenu c’est le magnifique abricot de la secrétaire. C’était une petite Australienne, toute menue, toute rousse, mais elle avait entre les cuisses une vulve extraordinaire, odorante, cachée au milieu d’une forêt de poils couleur feu. Ses grandes lèvres portaient bien leur nom, elles s’ouvraient largement sur les nymphes luisantes. Sa cyprine avait un bouquet à nul pareil. Et le clitoris gonflé semblait la baguette du chef d’orchestre dirigeant la symphonie de son plaisir. J’ai souvenir d’une matinée entière où tout le monde me cherchait dans les bureaux alors que, caché sous la longue jupe de Leila, vous ai-je dit qu’elle s’appelait Leila, je m’enivrais des parfums de son désir. Je lapais son lait intarissable comme le bébé ...
... accroché au sein maternel. Elle prenait presque autant de plaisir à déguster mon sucre d’orge que j’en avais à explorer ses paysages, un vrai bonheur. Quand on découvre une telle perle, vous comprenez, le boulot devient accessoire. Mais finalement ce n’est pas pour cela qu’ils m’ont viré. Mais parce que monsieur R. recrutait principalement ses jeunes stagiaires pour satisfaire une homosexualité honteuse. Je n’ai rien contre un coup de bite de temps en temps, mais il ne me plaisait pas, ça ne s’explique pas !
Content de ma tirade et même excité par la Leila que je venais de m’inventer, j’attendais qu’elle me montre la porte d’un doigt méprisant. Elle s’est simplement levée, sans le moindre trouble. En s’approchant de la porte, elle chuchota comme pour elle-même :
— Ah, je comprends mieux certaines choses…
Puis en m’invitant à sortir elle me lança sur ce ton « professionnel » qui avait présidé à tout l’entretien :
— Vous comprendrez, Monsieur, que ce que vous venez de me dire ne correspond pas à l’esprit de notre maison…
Et en passant devant elle, le regard perdu dans le vague, j’eus l’impression de l’entendre murmurer « Malheureusement… » Sa poignée de mains fut chaleureuse et dans l’ascenseur je regrettais presque d’avoir gâché ainsi mes chances.