Quatre contes érotiques
Datte: 13/08/2020,
Catégories:
fh,
ffh,
hplusag,
fplusag,
jeunes,
conte,
Auteur: Igitur, Source: Revebebe
Ma verge dans sa main avait quelque chose d’irréel. Tendue, gonflée, palpitante on eût dit un oiseau blessé rassuré par la chaleur des doigts protecteurs. Tout comme elle eût fait à l’oiseau, elle la soutenait de sa main gauche lorsque la droite la caressait délicatement, de la base à la pointe, en gestes réguliers et lents, pour l’apprivoiser. Elle était assise dans son fauteuil, moi debout. Elle déposa ses lèvres peintes de rouge sang sur le bout de mon gland, et doucement elle aspira la totalité de mon phallus à l’intérieur de sa bouche. Je fermais les yeux. Je savourais une fellation magistrale où tout participait à mon bonheur, lèvres, langue, dents, joues et jusqu’à son souffle qui allait et venait m’emportant avec lui dans des volutes d’extase. Je gémissais, je haletais, je tremblais de plaisir. Elle restait silencieuse, attentive aux frémissements de mon extase, concentrée sur ses gestes précis et délicats. Du bout des ongles elle jouait avec mes bourses. Les breloques d’or et de pierres de son bracelet en s’entrechoquant tintinnabulaient joyeusement.
Mon pénis s’est cabré, ses paumes chaudes se sont refermées sur mes testicules et trois longs jets de ma semence se sont précipités au fond de sa gorge. J’ai crié, par trois fois, emporté par la délivrance violente de la liqueur, puis j’ai ouvert les yeux. Ma verge dans sa main dégonflait lentement. On eût dit que l’oiseau parfaitement rassuré laissait maintenant venir à lui le sommeil. Elle caressait sa joue ...
... contre ma chair humide. Elle souriait. Les breloques tintinnabulaient encore. Après un dernier baiser sur mon prépuce, elle rangea calmement tout mon attirail dans mon slip et referma ma braguette. Puis elle se leva et tapota du bout des doigts mon sexe dans mon pantalon.
— Merci Félix. Tu remercieras Amélie pour ses livres et tu l’embrasseras de ma part, dit-elle en me raccompagnant à la porte de cet appartement bourgeois du seizième arrondissement.
J’avais 18 ans, je venais de porter à son amie d’enfance quelques livres qu’Amélie, ma grand-mère, lui offrait, et je repartais avec le souvenir de ma première fellation. Depuis, lorsque j’entends tinter grelots et médailles au poignet d’une femme, un frisson de désir me parcourt l’échine.
« Non tu ne pouvais pas faire ça ! » J’étais en colère contre moi-même, en colère contre ce désir que je n’avais pas réussi à réprimer, furieux contre cette pulsion qui avait poussé ma main vers cette paire de fesses moelleuse et joufflue projetée vers moi par la chute de reins hyperbolique d’une jeune fille inconsciente des affolants déhanchements spermatiques avec lesquels elle s’était insinuée dans la foule métropolitaine.
« Imbécile ! » Ma main était partie d’un geste naturel et précis, mon index s’était posé sous la fesse gauche pour remonter lentement sur le tissu soyeux, éprouver la fermeté du muscle, envisager la gracieuseté de la courbe, survoler un instant le vide, seulement soutenu par le tissu du pantalon, puis retrouver la ...