1. Quatre contes érotiques


    Datte: 13/08/2020, Catégories: fh, ffh, hplusag, fplusag, jeunes, conte, Auteur: Igitur, Source: Revebebe

    ... chair ferme et poursuivre sa course vers le sommet de la fesse droite. Il avait heurté délicatement l’aile du bassin et pris son vol. Mes doigts s’étaient largement ouverts pour agripper la barre de métal froid alors que la rame tressaillait et s’avançait lourdement dans le tunnel obscur.
    
    Cela n’avait pas duré plus d’une seconde. Un moment intense qui me plongeait dans un effroyable conflit intérieur entre le plaisir érotique certain que j’y avais pris et la colère d’avoir infligé cette agression à une jeune fille de dix-huit ans innocente et certainement pas attirée par un vieux con de trente-huit ans. Mon plaisir était gâché et je le regrettais. Gâché par ma colère qui redoublerait si elle prenait conscience de mon acte et s’en offusquait. Gâché aussi si elle ne se rendait compte de rien, parce que le plaisir serait incomplet sans le partage.
    
    Très lentement, elle s’est retournée. Sans hésiter, sans interroger du regard les autres voyageurs qui m’entouraient, elle a vrillé sur moi son regard bleu pâle, ses joues roses étaient constellées d’éphélides minuscules, son nez s’est retroussé un instant et un immense sourire a fait étinceler deux rangées de petites dents nacrées, régulières. Mes jambes vacillaient, mon cœur tressautait, les paumes de mes mains étaient moites. Le plaisir remontait par vagues, se mélangeait à la colère et se répandait dans tout mon corps en une angoisse terrifiante.
    
    J’avais, dans l’éclair du regret qui avait suivi mon acte, imaginé toutes les ...
    ... possibilités, sauf qu’elle pût avoir compris et apprécié mon geste et qu’elle m’invitât à… Mais ce sourire débordant à quoi m’invitait-il ? Je répondis à son sourire par un sourire, à tout hasard.
    
    La porte déjà s’ouvrait à la station suivante. Elle me dit « Viens. » Je la suivais, sans penser, hypnotisé par son regard limpide, par l’évidence naturelle de ses gestes, de son mot. Hors du wagon, elle réajusta la bandoulière du sac d’étudiante sur son épaule, me lança un nouveau sourire et commença à se diriger vers la sortie.
    
    — Je m’appelle Louise, dit-elle
    — Max, bredouillai-je, alors qu’elle poursuivait :
    — Je viens de me faire larguer par mon petit ami.
    
    Un voile sombre passa un bref instant sur son visage. Puis en riant elle ajouta :
    
    — Tu sais je crois qu’il était encore vierge et il n’a pas bien supporté quand il a compris que moi je ne l’étais plus. J’avais vraiment envie d’un mec aujourd’hui. Je veux dire mes parents ne sont pas là, ça n’arrive pas si souvent.
    
    « Fais pas cette connerie Max,pensais-je en la regardant et en l’écoutant.Tu risques gros Max, elle n’a peut-être même pas 18 ans. » Quand elle m’a dit « C’est ici. » comme si nous étions convenus de l’endroit où nous allions, je m’apprêtais à prendre congé poliment, en dépit de mon excitation, en prétextant quelque rendez-vous de la plus haute importance. Je fus stoppé dans mon élan par l’apparition soudaine dans l’encadrement de la porte de l’immeuble d’une jeune femme d’une vingtaine d’années qui ...
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