1. Quatre contes érotiques


    Datte: 13/08/2020, Catégories: fh, ffh, hplusag, fplusag, jeunes, conte, Auteur: Igitur, Source: Revebebe

    ... journal.
    
    Après quelques minutes, les filles descendent pour boire un verre. Géraldine s’assied sur un tabouret devant le bar pendant que Charlotte prépare un breuvage à sa façon. Je les observe. Mon œil glisse un peu sous la jupe de Géraldine et je m’aperçois qu’elle n’a pas remis sa culotte. Ça n’arrange pas mon état. Conciliabule, les filles pouffent, boivent et disparaissent dans le jardin en me criant qu’elles vont chez Géraldine.
    
    Soudain je me souviens que je dois réparer un volet chez Charlotte. Caisse à outils, je monte. Sous le lit la petite culotte oubliée me fait un clin d’œil. En voyant une petite tache pâle de cyprine, je ne puis réprimer l’envie d’y plonger mon nez. Il y a une odeur de petite fille encore, mêlé déjà au parfum suave d’un désir de femme. Quand j’ouvre les yeux elle est là, dans l’encadrement de la porte qui me regarde humer son intimité. Elle sourit. Elle ne dit rien. Elle s’approche. Elle reprend sa culotte et l’enfile. Elle se hausse sur la pointe des pieds et pose ses lèvres sur ma bouche. C’est frais et innocent. Je la laisse faire. Je ne bouge pas. Elle me regarde intensément et prend ma main. La pose sur son petit sein. Je perçois les battements de son cœur qui s’emballe, sa poitrine est ferme, son corps est doux. Charlotte la hèle du bas de l’escalier. Géraldine s’enfuit sans mot dire, avec un grand sourire éclatant en guise d’au revoir.
    
    Cette nuit-là ma femme m’a dit que j’avais retrouvé l’ardeur sexuelle de mes 20 ans. C’était ...
    ... celle des mes 18 ans, mais elle ne me connaissait pas à cette époque-là.
    
    D’accord, il est légitime de me considérer comme un obsédé sexuel. Certes, je ne regarde jamais une femme sans une pensée érotique. Jeune, vieille, belle, ou hideuse je la déshabille, je la caresse du regard, je l’imagine dans une myriade de positions. Dans certaines situations ce qui se passe dans mon esprit est cocasse, parfois même parfaitement hilarant. Mais enfin je sais me tenir et la plupart du temps personne ne pourrait imaginer ce qui se trame au tréfonds de mes délires.
    
    Ce jour-là, j’étais donc éminemment sérieux. C’était un entretien d’embauche. Devant moi, de l’autre côté de la table, droite, le nez fin, la bouche pincée, les cheveux poivre et sel bien ordonnés dans un chignon strict, le corps engoncé dans un tailleur qui confinait à l’uniforme, une femme d’une cinquantaine d’années, la DRH de la société, me toisait, me jaugeait, me jugeait en me lançant des chapelets de questions. Ma vie défilait. Mais à chaque expérience professionnelle, à chaque formation suivie, à chaque stage s’attachait dans mes souvenirs quelque aventure sexuelle croustillante. À chaque réponse, sérieuse, sensée, motivée que je formulais à haute voix, une autre réponse grivoise, érotique voire scatologique se murmurait en moi.
    
    Très vite j’en ai eu assez de ses questions sans esprit, inspirées par une psychologie de bas étage, fondées sur des stéréotypes grossiers. Non si c’était ce manque d’imagination, cette ...
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