Quatre contes érotiques
Datte: 13/08/2020,
Catégories:
fh,
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fplusag,
jeunes,
conte,
Auteur: Igitur, Source: Revebebe
... Et en longs jets brûlants la semence qu’elles attirèrent du fond de moi arrosa leurs tétons identiques. Épuisées, les deux sœurs, haletantes, à mes pieds s’étalaient mutuellement le sperme sur les seins. Je flottais dans l’air moite, lourd du parfum de nos ébats. Après quelques minutes de repos, je me suis levé. Les sœurs incestueuses et tribades se sont enlacées. Je me suis habillé et je suis parti. Elles m’ont salué distraitement sans desserrer leur étreinte.
Quand j’évoque ce souvenir, je ne peux plus les différencier. Ce n’est pas l’une ou l’autre qui m’a fait jouir, ni l’une après l’autre, ni l’une avec l’autre, ce sont les deux ensemble, unies en un être singulier monstrueux d’érotisme. Leurs petits amis les fuyaient ? Bien sûr, sans l’autre, la sexualité de chacune était incomplète, impossible à satisfaire. Ensemble, elles faisaient déferler le plaisir irrésistiblement, mais l’homme n’était plus que l’ustensile d’une jouissance dont elles partageaient tant intimement l’extase que le tiers mâle ne pouvait qu’en être exclu après usage. Heureux encore que telle la mante religieuse elles ne m’aient pas dévoré après l’acte.
J’ai été cet objet, ce godemichet vivant et j’ai eu beaucoup de mal ensuite, avec d’autres femmes, à ne pas ressentir une sorte de manque quand nous faisions l’amour.
J’ai voulu les revoir. Je suis allé au lycée où Louise était en khâgne. Je l’ai suivie de loin. Un jeune godelureau la draguait. Je ne vis qu’une adolescente, certes belle, mais ...
... qui n’éveillait en moi qu’un désir trop vague, sans lien avec mon souvenir. Je suis allé aussi à l’université où Angélique étudiait. J’ai fini par l’apercevoir à la terrasse d’un café avec d’autres étudiants. Je n’ai vu qu’une belle étudiante, dont les appâts excitaient les ardeurs printanières de ses congénères, au milieu d’autres étudiantes aux appâts comparables. J’ai attendu. Je l’ai suivie. Un playboy à lunettes de soleil lui enserrait la taille. Lorsqu’un recoin tranquille se présentait il s’arrêtait pour l’embrasser goulûment et la peloter grassement. Enfin ils se séparèrent.
Je suivis encore la croupe dansante d’Angélique avec l’idée de l’aborder, un peu plus tard. C’est alors qu’au détour d’une rue, Angélique et Louise se retrouvèrent et s’embrassèrent. Comme deux sœurs, bien sûr, mais dans l’intensité de leur étreinte je voyais autre chose, et brutalement tout est revenu, l’excitation, le cœur battant, les mains moites. Il était là mon trouble. Ces deux-là qui, il y a peu, ne m’inspiraient rien séparées, unies faisaient frissonner mon désir. J’allais les rejoindre, mais un autre fut plus prompt. Elles avaient rendez-vous. Il me ressemblait tellement, je lisais l’excitation dans son regard. Louise lui a pris la main. Sans doute a-t-elle dit « N’aie pas peur. » À ce moment-là j’ai eu froid et j’ai eu peur.
Je n’ai plus ensuite essayé de les revoir.
— Bonjour.
— Ah, bonjour.
Je ne m’attends pas à la voir. Je suis là dans mon atelier à me battre avec un ...