Quatre contes érotiques
Datte: 13/08/2020,
Catégories:
fh,
ffh,
hplusag,
fplusag,
jeunes,
conte,
Auteur: Igitur, Source: Revebebe
... paraissait être l’exacte projection de Louise dans le temps.
— Ah tu es là ?
Louise me présenta sa sœur, Angélique.
— Je voulais te voir Louise, dit-elle sur un ton un peu pathétique.
J’en profitai :
— Je vais vous laisser, murmurai-je en m’éloignant.
Mais Angélique m’attrapa le bras.
— Non, reste, je viens de me faire larguer par mon mec et…
Louise éclata d’un grand rire :
— Toi aussi ?
— Parce que Pierre t’a larguée ? rétorqua Angélique soudain radieuse.
Et les deux sœurs s’embrassèrent gaiement et pénétrèrent dans l’immeuble en m’invitant à les suivre. En attendant l’ascenseur, elles me regardèrent en silence et Angélique glissa quelques mots à l’oreille de Louise qui acquiesça.
— Quel âge as-tu ?
— Trente-huit, répondis-je un peu gêné de n’avoir pas un âge tout à fait décent pour m’afficher avec une gamine de dix-huit ans.
— Parfait nous avons le même âge, moi j’ai vingt ans, Louise dix-huit, ça fait le compte.
— Ma foi, vu comme ça… répliquai-je de plus en plus subjugué et décontenancé par ces deux beautés si semblables.
Pendant qu’Angélique ouvrait la porte de l’appartement, Louise glissa sa main dans la mienne avec tendresse. Je me sentais stupide, elle s’en rendait compte et j’en étais plus stupide encore. En me guidant dans l’entrée puis dans le couloir qui menait aux chambres elle murmura :
— N’aie pas peur.
Le monde à l’envers ! À trente-huit ans c’est une gamine de dix-huit qui me conduit chez elle en me ...
... rassurant.
Dans sa chambre, Louise m’a lâché la main pour aller tirer les rideaux de velours vert. Angélique profita de ma solitude pantelante pour enlacer ses bras autour de mon cou, fixer ses lèvres aux miennes et mettre tout l’érotisme dont elle était capable dans sa langue fraîche pour la propulser à la rencontre de la mienne.
Liquéfié par ce baiser, j’ouvris lentement les yeux lorsqu’elle s’éloigna de moi. Je découvris alors Louise entièrement nue qui d’un geste vif prit la place de sa sœur et m’offrit lèvres et langue pour un nouveau baiser parfaitement similaire au précédent.
Ensuite… Je n’ai pas vraiment eu conscience de la suite. Comment me suis-je retrouvé nu entre Louise et Angélique sur le lit ? Était-ce Louise ou Angélique cette abondante toison rousse et odorante dans laquelle je noyais mon visage ? Je ne les distinguais plus, je faisais l’amour en stéréo. Leurs formes, leurs parfums, les nectars, les grains de peau, les gestes, tout était absolument indifférencié, jusqu’à leurs gémissements et leurs cris de plaisir, jusqu’aux expressions étonnantes qu’elles murmuraient pour s’exciter davantage ou glorifier le plaisir qu’elles s’offraient avec mon sexe. Pas de bite, de pine ou de dard, en jouant de mon phallus, elle l’appelait mon brandon, mon braquemart, ma chopine, mon jacquot, Jean nu-tête, mon panais, zifolet, Charles le chauve, père Frappard…
Elles ont joui longuement, autant de leurs jeux de langage que de ma langue et de mes doigts noyés dans leur intimité. ...