1. La chute éperdue


    Datte: 14/04/2018, Catégories: fh, hplusag, jeunes, Oral pénétratio, init, Auteur: Lilas, Source: Revebebe

    ... sais, on se connaît depuis longtemps, toi et moi… Mais je regrette infiniment ce qui s’est passé.
    — Mais…
    
    Les mots s’étranglèrent dans sa gorge.
    
    — Mais… reprit-elle, je croyais que tu en avais envie…
    — Oui, dit-il doucement. J’en avais envie. J’ai très envie de t’emmener dans ma chambre, de te déshabiller lentement, et de te faire l’amour… Mais je ne dois pas céder à ce désir. Je sais que je t’ai peut-être fait espérer le contraire… J’ai beaucoup réfléchi depuis.
    
    Elle lutta pour ne pas pleurer devant lui. Il tenait toujours son visage entre ses mains chaudes, puissantes. Être si près de lui la troublait intensément. Sentir son parfum, la puissance qui se dégageait de tout ce corps longiligne, lui donnait le vertige. Mais ses paroles lui brisaient le cœur.
    
    — Je t’en prie Maxime, dit-elle d’une voix tremblante de sanglots, ne dis pas ces choses-là… nous n’avons rien fait de mal.
    — Je ne veux pas céder à ce désir, ma douce, répliqua-t-il gentiment. J’ai pris beaucoup de plaisir avec toi cette nuit, et toi aussi je pense. Mais même si je sais que tu es une adulte maintenant, je ne veux pas faire ma vie avec une personne aussi jeune que toi… et qui est de surcroît la nièce de mon meilleur ami. De plus, mon cœur appartient à une autre, et ce ne serait pas honnête de ma part que de te faire croire que tu comptes autrement pour moi. Tu me comprends, n’est-ce pas ?
    
    Mais elle se dégagea avec force, recula de deux pas. Ses yeux bleus, humides, brillaient d’un éclat ...
    ... farouche.
    
    — Non, je ne te comprends pas, lança-t-elle précipitamment. Ce que nous avons fait cette nuit ne peut pas être effacé avec de belles paroles ! Et ne crois pas t’en tirer si facilement parce que tu regrettes de m’avoir pelotée et de m’avoir fait jouir !
    
    La colère qui perça dans la voix de Marie à ces mots fit sursauter Maxime ; elle le toisa furieusement, douloureusement, quelques secondes, puis tourna les talons et sortit de la cuisine.
    
    En se rendant dans sa chambre, elle croisa sa tante. Elle tenait quelque chose à la main, qu’elle lui tendit discrètement en la voyant.
    
    — Prends ça ma puce, dit Isabelle avec un sourire complice. Pas de rapports sans ça, OK ? Et surtout, pas de rapports sans certitude, on est d’accord toutes les deux ?
    
    Marie, essayant de cacher sa confusion, fit oui de la tête et prit ce qu’elle lui donnait sans regarder.
    
    — Et n’oublie pas mes conseils. Ne lui cours pas après. Rends-le jaloux. Fais-toi désirer. Ne lui donne pas ce qu’il veut, car après, s’il ne t’aime pas, il ne te trouvera plus d’intérêt. Fais-toi aimer avant tout.
    
    Isabelle la laissa. Marie entra dans sa chambre et ouvrit ses doigts.
    
    Sur sa paume brillaient trois emballages de préservatifs. Elle éclata en sanglots et les jeta dans la poubelle. Elle n’en aurait jamais besoin, jamais. Car jamais elle ne ferait l’amour, avec qui que ce soit.
    
    La fête du soir approcha rapidement. Il fallut tout préparer, les plats, les tables, les CD pour l’ambiance, faire aussi ...
«1...345...13»