La chute éperdue
Datte: 14/04/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
Oral
pénétratio,
init,
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
... au fond de son cœur.
Elle était amoureuse de lui, de ses yeux si bleus, de sa bouche gourmande, de son corps athlétique. Et il l’aimait, même s’il croyait être amoureux d’une autre. Marie aurait voulu la lui faire oublier, mais elle savait que seul le temps l’aiderait dans cette tâche…
Elle se leva avec précaution, regarda autour d’elle, finit par apercevoir un jean sur le dossier d’une chaise. À gestes lents, elle se changea en une tenue plus confortable, grimaçant de douleur à chaque mouvement. Elle avait l’impression d’avoir été pilonnée de l’intérieur par un marteau-piqueur. Étonnée, elle constata qu’elle ne saignait pas. Elle aurait pourtant pu se croire perforée avec une hémorragie interne. C’était peut-être ça : elle avait une hémorragie interne. Pas possible, Maxime avait dû enfoncer son sexe trop loin, pour qu’elle ait mal comme ça !
Et c’est alors qu’elle pensa à Naïma, à ce qui lui était arrivé. Elle tenta de se rassurer. Pour elle ce n’était pas du tout pareil. Elle aimait Maxime, et lui aussi l’aimait. Ils avaient accompli un acte d’amour…
Elle entendit une voix derrière sa porte.
C’était Naïma qui frappait. Elle la pria d’entrer. En voyant Marie assise sur le bord de son lit, les yeux cernés, Naïma devint malade ...
... d’inquiétude.
— Bon sang Marie, t’es la seule idiote que je connaisse qui soit capable de boire la tasse à dix-huit ans ! Ne me dis pas que tu es malade ?
— Non, ça va, répondit Marie d’une voix éteinte. Où étais-tu ?
— En bas. J’attendais que tu reviennes mais ne te voyant toujours pas, je suis montée… Comme ton apollon t’avait transportée dans ses bras, tel Roméo, je n’ai pas voulu vous déranger tout de suite.
— Tu aurais peut-être dû, se contenta de dire Marie, en détournant les yeux.
— Marie… commença Naïma, le cœur soudain serré. Ne me dis pas que…
Mais Marie se sentit tellement mal d’avoir manqué à sa promesse, et de ne pas avoir tenu compte des conseils de son amie, qu’elle ne réussit pas à avouer la vérité.
— Mais non, idiote. Je me suis endormie, c’est tout.
— Ah bon, tu m’as fait peur ! Tu sais qu’il est déjà trois heures du matin ? Ils sont presque tous couchés un peu partout, en bas.
Sa fête d’anniversaire s’était achevée sans elle. Marie contempla Naïma d’un air vide.
— Je peux dormir avec toi ? demanda Naïma. J’ai pas apporté de sac de couchage…
— Mais oui, tu peux… mais moi je vais faire un tour. Tu viens ?
— OK, mais on se couche bientôt…
Elles firent une courte promenade, puis s’endormirent très vite.