La chute éperdue
Datte: 14/04/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
Oral
pénétratio,
init,
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
... Bien qu’ils aient été bien plus loin que de simples attouchements. Sa virginité n’était presque bientôt plus qu’un souvenir. Marie pensa à ses parents et la douleur de les avoir trahis la submergea. Elle leur avait toujours promis qu’elle attendrait le mariage… mais elle ne pouvait pas, elle ne pouvaitsimplement pas attendre. Elle se sentait dépassée par ses désirs, ses sentiments envers Maxime ; une sorte de pulsion incontrôlable la poussait vers cet homme. Il n’y avait plus de place pour la raison dans le lien qui l’attachait à Maxime.
Elle savait qu’il n’était pas un type si bien que ça, mais elle non plus n’était pas un ange. Ils pourraient être ensemble, très facilement, malgré les ragots, malgré Angela. Il fallait seulement qu’elle lui prouve qu’elle l’aimait plus que tout… plus que tout au monde.
— Bon, dit Isabelle en fronçant les sourcils. Il habite dans le coin ?
— Non, il est venu en voiture jusqu’ici…
— Il est donc plus âgé que toi, en conclut Isabelle. Puisqu’il a son permis…
— Oui…
—Beaucoup plus âgé ?
Marie songea soudain à Clément, l’ami de son père, avec qui elle avait partagé des moments chauds le soir de son anniversaire… Si tante Isabelle savait cela, elle la cloîtrerait dans sa chambre jusqu’à la fin de ses jours ! Bon. Après tout, Maxime était un tantinet plus jeune que Clément, donc, là encore, elle ne mentirait pas vraiment.
— Non, pas vraiment… éluda Marie en regardant ailleurs.
— Tu l’aimes ?
Il y eut un silence lourd.
— Oui, ...
... répondit Marie. De tout mon cœur.
— Et lui ?
Autre silence. On entendait l’écho de la discussion que partageaient José et Maxime dans le salon.
— Je ne sais pas trop, avoua Marie, gênée. Peut-être…
— Et quand le revois-tu ?
— À la fête ce soir, mentit-elle encore.
— Et tu asvraiment envie de le faire avec lui ? Tu es sûre de toi ? Tu ne connais même pas ses sentiments à ton égard !
— Si, je sais qu’il m’aime, il m’aime beaucoup. Mais il y a cette autre nana… ajouta-t-elle amèrement.
— Oh oh, de la concurrence, comprit Isabelle avec une grimace. C’est jamais bon pour les affaires… Que comptes-tu faire ?
— Lui faire oublier, dit Marie d’un ton résolu.
Mais tante Isabelle secoua la tête.
— Alors là, il faut faire très attention ma petite… il faut bien jouer la partie, sinon on la perd facilement. Etant ta tante, j’aimerais mieux te conseiller de laisser tomber ce garçon. Après tout, il ne sait pas la chance qu’il a d’être aimé de toi… Mais moi aussi j’ai été jeune… je sais que tu l’as dans la peau, et que tu ne te contenteras pas de laisser tomber…
Marie eut l’ébauche d’un sourire.
— J’ai raison, n’est-ce pas ? dit Isabelle avec un clin d’œil. Moi qui te voyais encore comme ma petite-nièce, je n’ai pas vu à quel point tu avais grandi… Et j’y songe, Aline est au courant ?
Aline était la mère de Marie, et par conséquent la sœur d’Isabelle. En voyant la tête de sa nièce, Isabelle prit une mine penaude.
— Non, bien sûr, où avais-je la tête. Tu te sens ...