Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (2) - Histoires de Sexe

Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (2)

... fraîchement nettoyé. La cohue engendrée par nos deux bataillons et la chaleur du soleil donnaient à la pièce une ambiance embrumée. Le sol était humecté des efforts conjugués et la bataille pour la sainte relique faisait rage.

C’est alors qu’une déflagration se fit entendre à l’extérieur. Elle venait de la salle aux oriflammes. Le groupe précédemment libéré et qui avait tourné les talons pour une raison obscure était à présent perché dans les galeries criant fièrement de tout son saoul la joie du travail accompli. Le feu finissait de consumer les attaches des étendards. Les oriflammes glissèrent lentement jusqu’au sol découvrant ainsi deux superbes représentations de la féminité, présomptueusement dressées pointant avec arrogance pour la première fois à la vue de tous. La victoire lui revenait sans doute et il ne mit pas longtemps pour venir s’emparer de son butin. D’abord avec délicatesse il effleura la pointe des effigies pour doucement glisser vers leurs bases. Il empoigna alors celles ci avec force pour asseoir encore plus son écrasant succès. C’était la première fois que mon buste était ainsi exposé la lumière du soleil. Je ressentais de la gêne à être ainsi exhibée au premier venu mais paradoxalement un sentiment de fierté et de bien-être m’envahissait. Ressentir le vent sur ma poitrine ainsi dénudée exhortait en moi un sentiment de noblesse.

Il voulait me révéler au monde et bien soit. Je laissai tomber la dernière barrière faisant obstacle entre lui et moi. Le ...

... tissu dégringola le long de mes jambes.

La place était prête à accueillir le vainqueur. Je sentis avec force la ferveur à l’entrée de mes portes. Dans un dernier geste de provocation, j’entrepris de défaire moi même le dernier lien qui retenait encore à l’abri sa masculinité. Ragaillardie par la bataille qui venait d’avoir lieu je joignis au geste rigoureux des propos sans équivoque. Moi aussi je voulais découvrir sans attendre ce qui était tapi dans l’ombre. Le bouton était enlevé et je sentais d’autant plus la présence prompte à bondir sur sa proie. Au fur et à mesure que j’entrouvrais sa prison, l’habitant troglodyte cognait sur les parois.

Dans un ultime choc la barrière s’effondra et aussitôt, comme enragé du désir de liberté, le singulier vint frapper à mes portes. Sa frénésie empêchait toute entrée à l’intérieur, il me fallait alors l’amadouer pour en gagner le contrôle. Bien que vaincue, je pouvais encore manœuvrer pour faire pencher la balance en ma faveur, même s’il fallait agir de concert avec l’ennemi. D’une manière ou une autre je récupérerai ce qui m’appartient. Je me retournai vers lui pour lui faire face et le soleil tapait vraiment fort ce jour là. Je décidai d’aller sous l’ombrelle que nous avions bricolée en arrivant et d’une caresse de la main j’enjoignis le petit agité à me suivre.

Je le surplombai malgré ma petite taille et si nous devions avoir un entretien d’égal à égal il m’incombait de me mettre à son niveau. A genoux face à lui je débutai ...