1. Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (2)


    Datte: 07/08/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Olea, Source: Xstory

    ... week-end, il se portait souvent volontaire pour nous transporter. C’était devenu un rituel finalement. En cours toute la semaine, je sortais avec mon amie pour faire les quatre cents coups et relâcher la pression des études.
    
    Évidemment il y eut des amourettes passagères mais rien de transcendant. Invariablement son frère était là pour nous ramener et inévitablement il écoutait nos histoires de filles dans la voiture durant le trajet. Il savait tout ou presque de moi. J’avais tendance à m’épancher sur moi, mes craintes et mes doutes, lorsque j’étais prise dans l’euphorie de la soirée. Nos deux années de DUT sont passées finalement très vite.
    
    Vint à nous le choix de notre avenir. Mon amie décida de suivre son copain de l’époque sur la région bordelaise et je décidai de poursuivre mes études en Master et par chance je pu le faire sans déménager. L’année commença bien, les profs paraissaient sympa, mes camarades de classe aussi. Je m’entendais bien avec tout le monde mais aucun d’eux ne me correspondaient suffisamment pour que l’on sorte ensemble tout les week-ends. Je croisai régulièrement le frère de mon amie que ce soit au marché ou à la boulangerie et on discutait de tout et de rien. Je ne sais pas si c’est le fait que sa sœur s’était éloignée ou moi qui avais pris de l’âge mais je le sentis plus prompt à philosopher sur autre chose que les banalités du quotidien.
    
    C’est ainsi que petit à petit une relation de confidents s’installa entre nous. On se rencontrait pour ...
    ... un dîner, parfois chez lui et parfois chez moi, une séance de cinéma ou même une petite rando. Je me rapprochais de lui et j’apprenais à le connaître plus intimement. Notre relation se limitait au marivaudage et était pleinement platonique. J’avais appris en substance qu’il aimait prendre soin de lui et de son image, qu’il se refusait à vivre avec quelqu’un mais que contrairement à ce que je pouvais penser il côtoyait souvent des femmes. Il privilégiait la qualité à la quantité et le plaisir de sa partenaire primait sur tout le reste. Il était à l’écoute et avait toujours les bons mots pour me faire aller de l’avant ou me décomplexer. Être en sa compagnie devenait un besoin. Ses paroles étaient salvatrices, sa présence allégeait mes doutes. C’est bien grâce à lui si aujourd’hui je ne crains plus le port de robes ou de jupes. Évidemment il ne m’avait pas expressément dit d’en porter mais ce sont tout ses compliments et toutes les attentions qu’il portait à mon égard qui, petit à petit, avaient instillé en moi l’envie de m’affirmer en tant que femme. Il avait réussi à briser les barrières qui m’empêchaient de vivre. J’assumai alors mes formes et me fis plus féminine. J’osai aussi m’exposer un peu plus au regard des inconnus et aller à l’université en jupe était une revanche sur la vie.
    
    L’été arriva à grand pas et ici dans le sud le besoin de se baigner est vital. C’est au détour d’une discussion qu’il me proposa d’aller à la plage. Bien que son influence m’ait permise de me ...
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