Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (2) - Histoires de Sexe

Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (2)

... toucher le tissu. Elle passa par dessus l’obstacle pour continuer sa route vers mon nombril découvert. Son corps entier était à présent collé au mien. Je sentis son souffle sur mes épaules, la chaleur de son torse dans le dos et la joie d’une bataille remportée sur mes fesses. La main qui emprisonnait mon cou libéra celui ci de son étreinte pour aller se glisser derrière les oriflammes noires protégeant encore avec fierté mon honneur et ma dignité. A l’approche d’un de mes trésors cachés par le tissu fin ma réaction épidermique s’intensifiait. Une vague de détresse m’envahît. Si jamais il posait la main dessus je ferais face à ma seconde défaite aujourd’hui. Je ne devais pas laisser l’envahisseur agir en toute impunité. Sa main avait réussi à effleurer du bout des doigts l’effigie quand je l’écrasai de ma main avant qu’elle n’ait pu atteindre son but. Mon cou était libre de mouvement et j’en profitais pour tourner ma tête vers mon conquérant. Il avait déjà investi les chemins de ronde et commençait par endroits à brûler de ses lèvres ma peau baissant ainsi sa vigilance. J’y voyais une occasion inespérée d’admonester mon présomptueux opposant.

C’était à mon tour de marquer au fer son cuir. Je piquais de mes lames immaculées sa chair et j’y creusais plusieurs sillons douloureux rougis. L’escarmouche n’eut pas eu l’effet escompté. Certes oui j’avais arrêté sa quête de richesse avec force, j’avais démontrée que je n’avais pas encore capitulé mais mes efforts ne firent ...

... qu’accroître son envie d’en découdre définitivement. Le boutoir à l’arrière se fit de plus en plus pressant. Son souffle se faisait plus présent sur mon cou et je ne pouvais présager que le râle rauque et puissant était le signal d’un assaut coordonné. La main qui avait pris position près de mon petit puits se dirigeait vers la salle au trésor. A l’instar de la percée que j’avais effectuée lors de mon premier assaut sa main faisait face à une enceinte de pierres blanches. Si sa conception était faite pour embellir le lieu elle ne l’était certainement pas pour protéger ses biens. Il n’y avait pas de résistance. Il fallait faire un choix. Concéder une bataille pour ne pas perdre la guerre. Je devais protéger cette salle à n’importe quel prix. La bataille faisait rage sur les murailles et les coups de bélier à l’arrière étaient encore essuyés avec souplesse.

Que sacrifier ? Je me risquai à relâcher la troupe stoppée derrière l’un des oriflammes pour me presser à l’extérieur. A ma grande surprise le petit trésor caché derrière l’étendard n’avait plus grand intérêt pour ce petit groupe et ils firent demi tour. Tant pis, ils n’étaient pas nombreux et je ne risquai plus grand chose de leur part. Je m’empressais de rejoindre au plus vite ma salle au trésor. L’ennemi était quasiment à l’intérieur quand je me précipitai sur lui. La salle était grande ouverte et déjà il fouillait afin de dénicher le Graal. La salle était peu éclairée mais quelques rayons de soleil se reflétaient sur le sol ...