Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (2) - Histoires de Sexe

Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (2)

Aujourd’hui, je vais vous raconter un événement qui s’est déroulé durant l’été séparant mes deux années de Master. Il vous semblera sûrement anodin voir même inintéressant mais il a eu un impact très important pour ma psyché et l’acceptation de ce que je suis.

Du haut de mes 23 ans j’étais timide en plus d’être complexée par mon physique, j’avais tendance à cacher mes formes et je sortais très peu au final. Plutôt fine par nature, j’ai toujours eu des hanches prononcées sans être prédominantes, mais elles ont longtemps été source de mal-être. Bien heureusement la femme que je suis aujourd’hui ne voit plus les choses de cette manière.

L’élément déclencheur de ce changement fut un homme d’une trentaine d’années, séduisant mais pas séducteur. Il était mignon oui c’est certain, mais il n’en jouait pas. En tout cas je suis certaine d’une chose, ce n’était pas un coureur de jupons. Il s’avère qu’il faisait partie de mon entourage depuis mon arrivée en seconde au lycée car c’était le grand frère d’une de mes nouvelles camarades de classe. Il arrivait régulièrement qu’il nous dépose ou qu’il vienne nous chercher au lycée puisque c’était sur le chemin de son travail. Je passai une partie de mes week-ends chez les parents de mon amie d’une part pour le côté pratique des DM à rendre et d’autre part car je m’étais véritablement liée d’amitié avec elle. Il n’était pas rare de croiser son frère lors de mes visites et il était toujours courtois et prévenant, invariablement aux ...

... petits soins. Je n’ai jamais manquée de rien chez eux et je me suis toujours sentie bien accueillie. Il était aussi observateur et savait se faire discret en certaines occasions. Leurs parents possédaient une piscine dans leur jardin et mon amie insistait assidûment pour que je me baigne. Elle connaissait mon épouvante à me mettre en maillot, d’autant plus à coté d’elle. C’était une jeune femme filiforme sans gênes ni tabous. Elle m’eut à l’usure et je terminai indubitablement dans l’eau. S’il n’était pas rare que son frère soit chez leurs parents il se baignait rarement quand j’étais là. Il eut vite comprit que je ressentais une vraie gêne d’être en maillot en public et avait à chaque fois ou presque la délicatesse de s’en aller discrètement.

Au fil des ans, je m’habituais ou plutôt je me résignais à me dévêtir ainsi pour aller me baigner et j’acceptais aussi les présences masculines de la maison. Une fois mon bac en poche je me retrouvais face au choix de ma future fac. Malheureusement mon amie dû, quant à elle, s’inscrire dans une fac différente. On se voyait et sortait le week-end tout de même et notre relation ne s’effilocha pas. Nous avions toutes deux notre permis de conduire mais nos parents respectifs exigeaient que l’on prenne un taxi pour limiter les risques, à nos frais évidemment et nous étions sans le sou. Fort heureusement, son frère, notre sauveur avait pris son indépendance et habitait non loin de chez nous. Étant casanier et ne sortant donc que très peu le ...