Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (2) - Histoires de Sexe

Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (2)

... regard pour n’y voir qu’assurance et espièglerie alors qu’un large sourire traversa son visage, son attitude était aussi incisive que ses mots.

Ma vie a toujours était un isolement comme si j’étais recluse dans mon château me protégeant du monde et pour la première fois on venait enfoncer mes murailles avec la volonté non pas seulement d’y entrer mais aussi de faire sienne son occupante. L’état de siège s’était instauré il y bien des mois maintenant et si les assauts étaient modérés ils se firent plus vindicatifs avec le temps. Il suffisait d’une dernière collision, j’étais sur le point de me faire déborder mais je ne voulus pas pour autant capituler. Je voulais me montrer combative à mon tour. J’allais faire front à mon assaillant. Je baissai le pont levis et m’approchai de mon assiégeant.

Les yeux dans les yeux je le lui portais la première estocade. Une de mes mains avait contourné son torse pour venir escalader son échine jusqu’à sa nuque, de là je pouvais agripper ses cheveux et contrôler une partie de ses mouvements. Mon autre main quand à elle se glissait entre ses deux pectoraux afin d’y planter mes griffes au niveau du cœur. Mes talons avaient décollés du sol et sur la pointe des pieds, mes lèvres se rapprochaient fatalement des siennes. Les siennes étaient douces et légèrement humides rendant le baiser agréable. Je m’éloignais de lui pour reprendre mon souffle. Nous avions nos fronts collés et les bouts de nos nez se caressèrent. Je voulus affirmer ma ...

... position et lui faire comprendre que je n’étais plus la même. Mon nez s’éleva et ma lèvre inférieure étais venue s’échouer sur la sienne. Mon mouvement de tête continuait et ma lèvre remonta délicatement sur sa supérieure. Sans marquer d’arrêt elle continua de glisser jusqu’à se lover sur son doigt de l’ange.

Mon regard n’avait pas quitté le sien. Il savait attaquer tout comme je savais me défendre. Mon défi était lancé et je voulais garder l’avantage coûte que coûte. Je l’embrassai à nouveau, les baisers étaient plus courts mais plus furieux. Il ne recula pas pour autant et je voulais le défaire. Ma main qui était toujours sur son torse initia alors une descente stratégique. Arrivée sur son nombril mon majeur forma des cercles concentriques autour de celui ci sans jamais aller à l’intérieur. Sa respiration, jusque là calme et silencieuse, devint longue et légèrement bruyante. Il commençait a fléchir. Je continuai alors ma descente pour venir me butter sur la couture de son short. Il avait eu le temps d’enlever son polo mais pas de se mettre en maillot. A nouveau je sollicitai mes doigts pour lui intimer de nouvelles sensations. J’essayai de les faire glisser sous la couture mais son short était manifestement trop serré. Je réussis malgré tout à y faufiler la quasi entièreté de mes doigts, seulement je restai bloquée à leurs bases.

Dans une confrontation la force brute est une bonne chose mais elle ne fait pas tout. La prise d’information est essentielle pour ne pas se faire ...