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Terre des hommes (2)
Datte: 28/07/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... des deux autres. — oooOOooo — Bernard poussait le chariot où la jeunette entassait les courses pour une semaine. Il restait à bonne distance de la jeune femme qui évoluait gracieusement dans les allées. Elle portait une jupe ample qui voletait sur ses hanches avec désinvolture, chaque fois qu’elle se tournait vers lui. Il la vit aussi allonger son corps, tendre une jambe pour puiser un sachet au fond d’un bac à légumes rempli de produits surgelés. Ses prunelles ne se lassaient pas du spectacle et il tentait de deviner ce qui pouvait bien se cacher sous le tissu mouvant. Culotte ? String ? Rien ? Bien malin celui qui aurait pu le dire. Au détour d’une rangée d’étals tous occupés par des fruits, elle se pencha une fois de plus en levant cette fois encore une de ses jolies gambettes et l’espace d’une seconde, une tache mauve tapa dans l’œil du pousseur de caddie. S’il ne saisissait toujours pas la nature du cache-sexe au moins en connaitrait-il la couleur. Il eut un sourire et s’aperçut soudain que Marielle le fixait. Savait-elle qu’il venait de voir ? Peut-être, mais qu’importe, ça valait le coup d’œil. Et cette rougeur des joues de la jeune femme était-elle due à ses regards salaces… de vieux beau ? Il s’en moquait éperdument. Elle tenait à la main deux gros poireaux et les porta dans la caisse de sa charrette. — Ça vous plait ? — Oh ! Ma foi… c’est très bien ! Oui, c’est même bon. Si la question était ambiguë, la réponse le fut tout autant. Et ...
... malicieusement il souriait alors que le feu du visage de la belle-sœur de Christophe s’amplifiait d’un coup. Sans doute qu’elle savait que l’autre là avait bien regardé et surtout vu. Mais pas de quoi fouetter un chat. Et encore moins une chatte. Mais c’était instinctif et impossible à juguler cette réaction épidermique. Il crut bon de rajouter. — Vous aimez le poireau ? — Seulement en tarte ! Oui… seulement en tarte. Implicitement elle venait de lui signifier qu’elle n’était pas dupe. Ils avaient pratiquement terminé leurs achats et les queues aux caisses n’avaient rien de monstrueuses. Elle avait sorti son carnet de chèques, mais il refusa qu’elle paie. — Je vis avec vous, invité par Christophe et votre sœur, alors je tiens à m’acquitter des courses pour faire bonne mesure. — Nous n’allons pas nous battre, vous savez. Je verrai cela avec Chris et Marie-Anne. Vous n’avez besoin de rien d’autre ? Avant que nous rentrions ? — Non, c’est bien ! Mais vous ? Pas envie de vous faire plaisir ? Prendre un café en ma compagnie ne vous tente pas ? — Je ne bois que très peu de café et puis, ils vont nous attendre pour le dîner au restaurant… et pour celui-ci, pas question de payer pour moi… —… ! Mais ça me ferait vraiment plaisir, soyez-en sûre ! — Je sais bien les contreparties que les hommes attendent de ce genre de détail. — Eh bien ! Voilà qui est lancé ! Prends ça dans les dents mon petit Bernard… me voilà donc ravalé au rang de satyre de première classe alors ...