1. Terre des hommes (2)


    Datte: 28/07/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... à profit cette absence providentielle pour rattraper un peu du temps perdu.
    
    Le duo quitta donc la maison vers seize heures pour faire les courses. Marie-Anne dès que la voiture eut repris la départementale s’empressa d’opérer un rapprochement corporel qui promettait d’être tout, sauf sage.
    
    — Viens, Chris… ils en ont pour un petit moment et j’ai envie de… crier, ce que je n’ai pas eu l’occasion de faire cette nuit ! Tu veux bien que nous passions un petit moment dans notre chambre ?
    
    —… Humm !
    
    Il avait juste grommelé un semblant d’accord, et ils s’étaient retrouvés sur le grand lit qui n’attendait qu’eux sans doute pour lui aussi grincer. Ni elle ni lui ne s’embarrassaient d’un long et fastidieux effeuillage. Chaque seconde devenait précieuse et la nudité rapide permit d’avancer les ébats. La brune feulait sous les coups de boutoir répétés de son compagnon. Ils changèrent plusieurs fois de positions, en innovant certaines par un équilibre précaire, mais tant que les deux se donnaient du plaisir, il n’y avait rien à redire.
    
    Et les orgasmes de la belle rappelaient, par certains côtés, le brame des cerfs en lisière de forêt. Ses cris non retenus, ses gémissements librement expulsés d’une gorge rauque, donnaient à l’homme plus d’entrain. La vigueur de ses coups de reins restait proportionnelle aux délires verbaux de sa tendre épouse. Si c’était assez rude comme possession, elle n’avait pas du tout l’intention de s’en plaindre et lui non plus. Alors à ce rythme-là, ...
    ... bien entendu, ils ne purent pas se contenir bien longtemps.
    
    Et physiologiquement il fallait bien que cette semence secouée dans tous les sens jaillisse enfin. La première rasade éclata sur l’arrière-train de la donzelle qui, prise en levrette, continuait de hurler. Ses longs doigts fins raclaient le couvre-lit qu’ils n’avaient pas pris la peine de retirer. Un orgasme formidable la fit trembler alors que le mâle terminait de s’épancher dans la raie de ses fesses. Elle s’affala sur la couche avec un soupir de bien-être.
    
    Et Christophe se colla contre son dos, gardant sa queue pas encore flaccide, logée dans la cavité où elle venait de pleurer. Il lui caressa la colonne vertébrale avec une sorte de tendresse, un peu pour la remercier de cet intermède plaisant. Ses mains allaient de sa nuque à son derrière avec une chaleur palpable. La femme avait fermé les paupières, appréciant le retour paisible de son corps au calme, engendré par des caresses sensuelles.
    
    Il lui fallut de longues minutes pour reprendre pied dans une réalité moins rose. Marielle et Bernard allaient rentrer de courses et ils n’avaient pas besoin de savoir ce que ces deux-là venaient de faire. Elle précéda son mari sous la douche avant de se préparer pour le dîner en ville. Christophe passa un moment également dans la salle de bains et il trouva sur le lit remis en ordre par sa belle, les vêtements qu’elle désirait qu’il porte pour la soirée. Ils n’avaient plus qu’à se laisser vivre gentiment jusqu’au retour ...
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