Terre des hommes (2)
Datte: 28/07/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... invisible encore. Elle sortit sa petite valise, sa bouteille, sans oublier les fleurs. Déjà la porte venait de s’ouvrir et sa sœur avait son sourire des beaux jours. Tout de suite derrière elle, le visage de Christophe pour lui rappeler peut-être qu’il n’y en avait qu’un et que c’était sa sœurette qui l’avait épousé… quelle galère ! Elle s’approcha, embrassa le couple et les civilités d’usage prononcées, elle se baissa pour récupérer sa valisette.
— Attendez ! Je vais vous l’amener à l’intérieur !
Surprise, la dame leva les yeux vers cette voix inconnue, pour voir ce visiteur si courtois. Alors Marie-Anne lui présenta l’homme.
— Ah Marielle ! Voici Bernard, un ami et collègue de Christophe. Il passe quelques jours de vacances chez nous. Bernard, ma jeune sœur ; Marielle.
— Enchanté de vous connaitre, madame.
— Tu as fait bon voyage ma chère belle-sœur ? Pas trop de monde sur les routes ?
— Non ! Mais c’est tout de même bien long ! Je voudrais me rafraichir un peu…
— Bien sûr ! Tu prendras la chambre du fond, nous avons mis l’ami de Christophe dans celle d’ami !
— Oui ! Je prends une petite douche et je suis à vous…
Marielle marchait deux mètres derrière le porteur de ses bagages et sa sœur avait reçu avec plaisir les fleurs. Son mari lui avait récupéré aussi la bouteille de vin. Bernard avançait sans trop savoir ou se rendre. Elle lui indiqua la porte et il déposa son fardeau devant celle-ci. Elle le fixait encore alors qu’il repartait vers ...
... l’endroit où sa famille était restée. Ce type avait quelque chose de son beau-frère. Peut-être que le fait d’être collègue influençait sur leur manière de paraitre ? Elle sourit aux anges en pensant qu’il avait un joli petit cul…
Quand elle débarqua au milieu de la pièce où ils buvaient un verre, tous les yeux se tournèrent en même temps vers cette apparition sublime. Elle avait tout de sa grande sœur avec le privilège supplémentaire de la jeunesse. Sa jupe relativement courte, son chandail qui suggérait plus qu’il ne la cachait sa poitrine, sa façon de tenir sa tête, oui… tout était identique, mais en plus récent. Une belle plante songea l’invité. Elle trinqua avec tous, puis les deux femmes laissèrent les hommes pour la cuisine.
Christophe invita son ami à aller faire un tour à l’extérieur en attendant le repas. Il ne se fit pas prier pour aller visiter les alentours. Leurs pas les menaient d’abord vers ce fameux ruisseau à truites. Et comme Marie-Anne, à l’endroit qu’elle avait précisé, ils virent également un trait rapide fendre le courant. C’était bien sa cachette favorite.
— Elle n’est pas très grosse.
— Tu sais Bernard, ici elles ne le sont jamais vraiment. Mais vingt-cinq ou trente centimètres c’est déjà respectable pour un si minuscule ruisseau. Tu es pêcheur ?
— Seulement devant l’éternel. Non ! Je n’ai jamais tenu une gaule de ma vie… et puis les poissons sauvages comme cette fameuse truite… méritent de vivre en paix.
— C’est pourtant si bon… une truite ...