1. Le petit chien est mort


    Datte: 17/07/2020, Catégories: f, h, fh, inconnu, gros(ses), groscul, Masturbation nopéné, mélo, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... égoïstement du trouble qu’elle a réussi à instiller en moi. La délicieuse pression de son ventre rebondi contre mes fesses nues achève de me convaincre de bien-fondé de sa démarche.
    
    Elle en prend acte en posant une main sur mon sexe frémissant. Face à nous, sur le couvre-lit, le chien pousse un léger soupir. La situation dans laquelle nous nous trouvons ne manque pas de m’inhiber, mais ce qui émane de Sandra finit par me faire tout oublier. Ses caresses m’aident à occulter ce que je vais devoir encore faire. Le trouble qui monte en moi balaie mes dernières hésitations. Seule compte alors la conjuration du sort à laquelle je suis convié.
    
    Me sentant prêt pour notre célébration, la jeune femme vient devant moi, en pleine lumière. D’un mouvement de l’épaule, elle fait glisser son déshabillé au sol avant de s’allonger sur son lit. Pas la moindre trace de gêne dans ses gestes, ou dans sa manière de s’offrir à mes regards.
    
    Nous savons tous deux que nous allons nous unir, faire jubiler nos sens, célébrer un sabbat à la gloire de nos vies qui continuent et dont nous voulons chasser le dépit.
    
    Mais avant, main dans la main, nous devons accompagner le chien vers son destin. Il y a quelque chose de complètement irréel dans cette manière de partager un tel instant. Quelque chose de très fort aussi, conforme à la violence des émotions qui s’agitent en nous face à l’inéluctable.
    
    Encouragé par le regard apaisé de Sandra, je fais saillir les veines de la patte du chien, puis ...
    ... j’enfonce l’aiguille. Quelques gouttes de sang coulent. Je fixe la seringue. La main de la jeune femme posée sur mon avant-bras en guise d’acquiescement, j’injecte le liquide mortel. Après une dernière inspiration et un léger raidissement des membres, le corps du chien se détend, s’abandonne. Quelques instants plus tard, il finit par rendre l’âme.
    
    Nous étions trois, et voilà que nous ne sommes plus que deux. Deux cœurs et deux esprits chagrinés, mais libérés du poids que la décision fatale faisait peser sur nous. Libres de reprendre le cours de nos existences, de nous regarder, de nous voir tels que nous sommes, d’entrer à tâtons dans la célébration voulue par Sandra.
    
    Je fais disparaître tout objet utilisé pour l’euthanasie du chien pendant qu’elle recouvre le corps de l’animal du drap dans lequel je l’avais posé sur le lit. Seule la tête reste visible. Elle passe une dernière fois la main sur le front de l’animal avant de se redresser pour mieux se serrer contre mon flanc.
    
    — Je n’avais plus vu son visage aussi détendu depuis longtemps. Que se passe-t-il en lui, maintenant ? Tu crois qu’il nous voit ?
    — Si c’est le cas, il ne peut qu’approuver.
    — Et toi, te sens-tu prêt à m’accompagner encore un peu ?
    
    Sa peau est chaude, frémissante, vivante. Ce que nous sommes en train de partager nous met à mille lieues de tout rapport de séduction.
    
    C’est à la forme la plus primitive de la vie à laquelle nous nous préparons à donner libre cours. Pour cela, nous n’avons besoin ...
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