Caresses nocturnes
Datte: 13/07/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
Humour
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... comptant mes vertèbres. Son corps se lova contre le mien. Lèvres dans mon cou. Doigts torturant mes tétons. Les frissons que me procurait cette torture prouvaient qu’elle avait eu raison de me traiter d’ignorant.
Je pivotai, plaquai son corps contre le mien, mes mains contre ses fesses. Je m’emparai de sa bouche. À moi de lui rouler une pelle façon paysan. En fait c’était la même que façon Comtesse sauf que c’était moi qui tenais la langue et que je faisais durer le plaisir. Sa motte proéminente dessinait des huit contre ma bite bandée. Fort de mes dégorgements précédents, je déroulai tranquille et je contrôlai la situation. Marie-Angélique ne déméritait pas malgré sa récente jouissance. Ses mains s’étaient placées de façon identique aux miennes. Dans un bouche à bouche enflammé, dans un corps à corps incertain, nous dansâmes durant plusieurs minutes une java amoureuse, avec pour tout orchestre, nos cœurs qui battaient la mesure.
Lors d’une pause – besoin de retrouver notre souffle -, la Comtesse me souffla à l’oreille.
— Armand, mon doux amant, m’accorderiez-vous une faveur ?
— Mais tout c’que vous voulez, Madame la…
— Déjà, me coupa-t-elle. Quand nous sommes dans l’intimité, je vous octroie le droit de m’appeler Marie-Angélique.
— D’accord Mad… Marie-Angélique.
— Ensuite, il me siérait fort que vous gagniiez ma couche. Je ferai l’obscurité et je vous y rejoindrai.
— Vous allez pas vous déshabiller dans le noir ? J’voudrai tant vous admirer à p… toute ...
... nue.
— Ce ne serait pas raisonnable, Armand.
— Mais vous, vous m’avez bien vu.
— Armand ! Nous nous délectons à la vue d’une rose qui s’ouvre mais la pénombre convient mieux à une fleur desséchée.
— C’est des conneries que vous racontez là ! Votre cul et vos jambes, ils sont pas flapis.
— Armand, votre langage s’égare. Mais sachez que si la tige soutient encore la fleur, les pétales n’en sont pas moins fanées.
Je tentai de faire tomber l’épaulette de sa robe mais, d’une main tendre mais ferme, elle me repoussa.
— J’aurais tant voulu vous enl’ver vos bas, les faire douc’ment descendre le long de vos cuisses et m’occup…
— Brisons là, mon tendre ami ! Ne me faites pas languir ! Allez ouste au lit ! Vite ! Extinction des feux !
Elle m’appliqua une claque gaillarde sur la fesse et passa de l’autre côté du lit. Elle empoigna la poire de l’unique lampe et appuya sur le commutateur. Obscurité. À tâtons, je me faufilai sous le drap. Quelques froufroutements plus tard, le corps presque nu de la Comtesse se frottait contre le mien. Presque nu, car obéissant à mon souhait, elle avait gardé ses bas nylon et son porte-jarretelles.
Le nylon crissait déjà sous mes doigts impatients. Nous avions repris le cours de notre baiser. Sans que personne ne lui ait rien demandé, Popaul s’était immédiatement invité dans la chaude et hospitalière intimité de Marie-Angélique. Son minou appuyait contre mon pubis, un peu douloureux. Je commençai à limer à la langoureuse. Au bout de quelques ...