Caresses nocturnes
Datte: 13/07/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
Humour
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
Pour comprendre l’intensité dramatique, poétique, philosophique et toute la clique de ce récit écrit « à la manière de », il vaut mieux avoir lu l’épisode 1, « Introduction délicate » (N° 10183), l’épisode 2, « Intense pénétration » (N° 10218), et l’épisode 3, « Repas charnel » (N° 10257).
En résumé si vous avez la flemme de lire les épisodes précédents, mais ce serait dommage, c’est la deuxième partie de la deuxième rencontre, entre à ma droite, Armand Drin, 20 ans et quelques poussières et, à ma gauche, Madame la Comtesse de la Chaux de Main, qui pourrait être sa mère, voire sa grand-mère.
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… Je lui donnai ma main et elle m’entraîna. Une tenture à gauche de la cheminée masquait un passage. Nous empruntâmes un escalier dérobé (je ne sais pas à qui !) qui nous amena directement à sa chambre.
SA chambre était, comme on le dirait aujourd’hui, son lieu de vie. Marie-Angélique avait transformé, en un nid chaud et douillet, ce qui avait dû être une salle de garde. La pierre du sol disparaissait quasiment sous les tapis. À celle des murs, étaient accrochés des tableaux, dont la variété des thèmes marquait l’éclectisme culturel de l’occupante du lieu. En face d’un grand lit à baldaquins, sur une commode armoriée trônait un énorme téléviseur de marque Grandin. Au-dessus de ce meuble, un immense miroir.
De l’autre côté du lit, sur une petite table de nuit recouverte d’une fourrure un peu mitée, était posée une lampe d’ambiance. Seul éclairage de cette ...
... pièce, elle lui donnait une atmosphère intimiste, feutrée et apaisante. Marie-Angélique, lâchant ma main, se laissa aller sur son lit. Le dos bien calé contre un gros oreiller à la taie évidemment brodée aux couleurs des de La Chaux de Main, elle me regardait avec une tendresse gourmande.
Je faillis éclater de rire : M’dame la Comtesse avait chaussé un lorgnon qui avait dû appartenir à son arrière-grand-mère. Un instant, elle fit son âge. Mais déjà, elle ordonnait :
— Armand, mon ami, déshabillez-vous. Exhibez devant moi votre jeune et virile beauté.
Elle en avait des bonnes M’dame la Comtesse. Elle voulait que je lui fasse un striptease. Manquait plus que ça ! Après tout, si ça devait lui faire plaisir, pourquoi pas. Jamais une femme m’avait autant excité – bon d’accord mon expérience se limitait à, etc (voir les épisodes précédents)… Alors pourquoi ne pas se plier à ses exigences. Je la trouvai vachement perverse, M’dame la Comtesse avec son lorgnon sur le nez… drôlement bandante aussi.
Ça a pas été le style Folies Bergères. Ni bergères en folie d’ailleurs ! Mais plutôt berger empoté ! Je me suis d’abord débarrassé à la va-vite de mes chaussures et chaussettes. Ensuite, au tour de la cravate. J’allais, avec la même précipitation, attaquer la chemise quand :
— Grand fou, que vous êtes ! Pas si vite ! Laissez-moi le temps ! Je conçois votre hâte ! Quel impétueux enfant vous faites !
J’étais pas spécialement pressé mais je voyais pas l’intérêt de… Cependant, je ...