1. Julie, femme libre et crucifiée


    Datte: 18/06/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Anal Humour Auteur: scribouillard, Source: xHamster

    ... part des spectatrices, ils atteignaient les tréfonds de l’avilissement et du déshonneur. Ceci avait pour but d’imposer par la terreur la discipline aux millions d’esclaves dont l’empire avait absolument besoin pour fonctionner, et aussi, accessoirement, de divertir le peuple d’une manière excitante, en complément aux jeux du cirque.
    
    Pour nous qui vivions à une époque où la peine de mort avait été heureusement abolie, le défi consistait à mettre au point un simulacre de crucifixion qui soit suffisamment réaliste pour troubler notre soumise - et nous aussi, par la même occasion - mais en toute sécurité. Nous avons donc retenu l’idée du sédile pénétrant dans l’orifice intime de son choix, sous la forme d’un vibromasseur phallique situé à l’extrémité d’une tige articulée fixée sur le stripes, à hauteur du bassin.
    
    Quatre hommes ont sorti la croix de la réserve. Pour sa construction, nous ne nous étions pas moqués d’elle : en chêne massif, spécialement fabriquée sur mesure par un charpentier qu’il a fallu payer de surcroit pour sa discrétion, elle n’avait rien d’un bricolage réalisé à partir d’aggloméré bon marché acheté dans un supermarché. Le bois était poncé d’une manière parfaite, afin d’éviter les échardes, puis lasuré afin de lui donner un bel aspect. C’était splendide ! Et encore, nous ne pouvions la voir, pour le moment, qu’à l’horizontale.
    
    — Ceci est l’instrument de ton supplice, ai-je annoncé à Julie. Aime-le ! Il sera le compagnon de ta merveilleuse ...
    ... agonie
    
    .
    
    Notre charmante soumise a adopté son instrument de supplice au-delà de toutes nos espérances. Elle s’est couchée à califourchon sur lui, l’a embrassé, caressée. Puis elle s’est empalée sur le sédile articulé, comme si c’était la verge d’un amant, en regardant fixant le point d’intersection entre le stripes et le patibulum – respectivement, le grand et le petit montant- comme s’il s’agissait de l’œil borgne d’un partenaire de sexe. Elle a caressé le bois, lui a chuchoté des mots d’amour. Les invités faisaient cercle autour de cet étrange couple. Julie exultait ! Car vraiment, nous étions en train de lui permettre de réaliser son fantasme. Tout en négligeant qu’on l’observait, certains avec des appareils photo, elle a joui encore et encore, en riant aux éclats comme une petite fille qui venait de recevoir le cadeau de son rêve.
    
    Nous avons coiffé Julie d’une couronne de roses tressée avec leurs épines, tout aussi douloureuse, mais bien plus élégante et parfumée que celle du Christ, triste et dépourvue de fleurs. Il lui restait à vivre le calvaire proprement dit : pas question de faire l’impasse sur cette partie cruciale de l’épreuve ! Cependant, cette croix était bien trop lourde pour qu’elle puisse la porter toute seule. C’était prévu : le patibulum était conçu pour se détacher facilement, d’un coup de clé à molette, afin d’être fixé sur les épaules tendues à l’horizontale de notre condamnée, au moyen de cordes suffisamment bien serrées pour qu’elle ne puisse pas ...
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