Julie, femme libre et crucifiée
Datte: 18/06/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Anal
Humour
Auteur: scribouillard, Source: xHamster
... totale du crucifié, plus cohérente avec la volonté d’humilier le condamné, plus excitante aussi. Dans son imagination, elle voyait un phallus aussi bien élevé que la croix. Chaque détail de la scène était gravé dans son esprit, et ce, depuis son adolescence. Souvent, elle s’imaginait à la place du Messie rédempteur. Comme elle se rendait coupable de penser à de telles obscénités, en raison de sa stricte éducation religieuse, elle n’avait jamais osé parler de ce fantasme à quiconque, pas même au curé pour se confesser, et ce, jusqu’à ce que nous nous rencontrions de nouveau dans un petit restaurant du centre-ville de Nantes. Nous avons ensuite loué une chambre d’hôtel afin de baiser derrière les rideaux clos, inspirés par ces évocations puissamment érotiques.
De retour au clos de la Rose – le nom de la propriété de ma douce amie -, j’ai raconté à celle-ci le témoignage que je venais de recueillir. L’idée de le mettre en pratique a tout de suite germé dans nos esprits lubriques ; encore fallait-il l’édulcorer de manière à éviter sa conclusion mortelle, car si, dans l’Évangile, la résurrection a permis une conclusion heureuse, dans la vraie vie et dans le cadre d’une partie de soumission-domination, rien n’est moins sûr, alors il valait mieux éviter de faire couler le sang pour ne pas nous retrouver tous les deux en prison.
Nous avions poussé le réalisme jusqu’à procéder un vendredi, à la fin du printemps. Julie avait pris sa journée à l’insu de son mari qui la croyait au ...
... travail et elle avait fait le trajet en voiture depuis Nantes, en priant pour éviter tout accrochage qui aurait révélé qu’elle n’était pas là où elle aurait dû se trouver. Elle est arrivée vers midi : nous, c’est-à-dire, outre Rose et moi, cinq couples d’amis, dont Gwen et Tom. Nous n’attendions plus qu’elle pour l’apéritif. Rose et moi nous étions levés tôt et la matinée avait été consacrée aux préparatifs. Le soleil était radieux, et la chaleur commençait à s’installer dans le vaste jardin. Les bouchons de champagne ont sauté à l’ombre de la tonnelle. Nous avons trinqué avec Julie, à sa nouvelle liberté de femme ayant choisi de réaliser son fantasme vieux de près que quarante ans.
Rose et moi savions bien que le plus difficile, pour Julie, ne serait pas de subir les différents sévices que nous projetions pour elle et qu’elle attendait avec impatience. Au contraire, ce serait, après avoir connu l’exultation glorieuse de la croix, le trajet retour, seule en voiture, pour rentrer dans sa banlieue et retrouver son travail, sa petite église, sa cuisine, ses séries télé, son mari qui ne réclamait que son câlin hebdomadaire avant de s’endormir profondément – pas compliqué à satisfaire. Certes, il était un homme gentil et attentionné : il lui demandait toujours si elle avait joui, ce à quoi elle mentait à chaque fois en répondant par l’affirmative, pour le pas le vexer dans orgueil masculin. Jamais violent, en colère ou grossier. Mais, même en tête à tête, ses conversations se ...