1. Julie, femme libre et crucifiée


    Datte: 18/06/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Anal Humour Auteur: scribouillard, Source: xHamster

    ... simplement jeter son fardeau. En route !
    
    Ainsi alourdie, elle était obligée de se courber pour marcher, et lorsqu’elle trébuchait, se relever lui était pénible. Tout cela était prémédité dans notre scénario. Mais, contrairement à Jésus, nul quolibet ni injure ne l’accompagnaient : au contraire, nous encouragions notre héroïne de ce nouvel Évangile libertin par des bravos et des applaudissements pour son courage autant que pour sa beauté féminine. Quoique fluette, Julie nous a montré qu’elle était robuste et capable de supporter sa lourde charge. Avec l’aide d’un autre homme, j’ai joué le rôle de Simon de Cyrène en transportant l’autre partie de la croix jusqu’à destination. Nous avons ainsi marché jusqu’à un monticule de terre dépourvu d’arbres, de trois ou quatre mètres de haut : les crucifiés le sont toujours sur une hauteur, afin qu’on le voie bien. C’était le Golgotha de Julie.
    
    Une fois la croix remontée et posée à plat sur l’herbe, nous avons attaché Julie à l’aide de cordes de lin huilées, de celles dont se servent les adeptes du shibari japonais, afin de ne pas irriter sa peau. Il fallait qu’elle soit solidement fixée, pour ne pas risquer de chuter et se faire vraiment mal au beau milieu de son supplice. Elle a été déçue de ne pas recevoir les clous barbares qu’elle rêvait de voir transpercer ses membres. Les Philippins le pratiquent pourtant chaque année, traditionnellement, pour le Vendredi saint, mais nous y avions renoncé : trop dangereux, même avec des ...
    ... clous parfaitement stérilisés, même pour seulement dix minutes.
    
    Le moment critique a été celui de l’élévation. L’édifice mesurait près de trois mètres de hauteur, afin d’exposer Julie d’une manière glorieuse et non pas au ras du sol. Il a fallu quatre hommes pour assurer la mise en position de la croix dans son logement aménagé dans le sol. Julie a poussé un grand cri de stupeur en se sentant propulsée dans les airs, mais tout s’est bien passé, malgré quelques vibrations, juste avant qu’elle s’immobilise quelque part entre le ciel et l’enfer. Parmi les invités, les dames ont applaudi. J’étais content. C’était magnifique. Même le soleil bandait : il ne nous mégotait pas ses rayons. Le corps luisait, resplendissant de grâce. Julie nous ouvrait grand ses bras, comme pour accueillir dans son pays de rêve : celui de la réalisation de son fantasme.
    
    La pancarte qui se trouvait au sommet, le titulus, indiquait traditionnellement le crime pour lequel on procédait à l’exécution. Pour l’occasion, nous avions écrit au pyrograveur : Julie, femme libre. Elle l’était vraiment.
    
    La règle d’or est que crucifixion se doit d’être cruelle, sous peine de se transformer en une mascarade ridicule et bien peu excitante. Pour cette raison, nous n’avions prévu ni console ni quoi que ce soit de stable qui lui aurait permis de reposer ses pieds. Ce serait trop simple, trop confortable. Pour respirer librement, notre condamnée devait fournir un effort musculaire permanent sur ses jambes afin que ses ...
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