1. Nuit d'hôtel


    Datte: 14/06/2020, Catégories: grp, inconnu, piscine, hotel, caférestau, anniversai, Oral double, hdanus, champagne, scato, Humour extraconj, hff, Auteur: Rapiere, Source: Revebebe

    ... Sacrés Français, toujours à faire du charme ! s’exclama l’Allemand qui nous avait servi le champagne.
    
    Tout le monde rit, je ris aussi et pourquoi pas, après tout. Le champagne et notre bouteille de blanc détendirent l’atmosphère, pendant que les enfants mangèrent leur repas, adapté à leur âge. Ils eurent vite fini et accusèrent des signes de fatigue due au voyage. Une petite fille s’endormit à table. Les femmes décidèrent d’aller coucher la progéniture pendant que nous attaquions une nouvelle bouteille de blanc sec. Comme l’une d’elles s’apprêtait à prendre dans ses bras la petite dormeuse, Manu bondit :
    
    — Permettez, madame, permettez, c’est avec plaisir ! Elle le laissa faire en souriant et notre Allemand francophile s’exclama :
    — Les Français, charmeurs et galants, dit-il en levant son verre.
    
    S’il savait ! Salaud de Manu, il voulait en profiter ! Bien sûr, je n’étais pas là pour lui donner des leçons !
    
    Pendant toute l’absence des belles teutonnes et de mon ami, la conversation s’orienta sur les charmes de la belle province, les spécialités artisanales culinaires, les lieux à visiter et les manifestations locales. On en arrivait au sport, avec la troisième bouteille et on allait attaquer le rugby quand Manu revint avec les deux femmes, tout le monde très gai !
    
    Il commençait à faire nuit et je crus voir dans la pénombre mon ami tenant les deux Allemandes par la taille. Ce n’était pas faux, ils arrivèrent ainsi, tous les trois, radieux. Tout en s’asseyant, il ...
    ... me décrocha un clin d’œil qui en disait long.
    
    — On a eu un peu de mal à les endormir, du coup ça été un long s’excusa Manu et je crus voir dans le regard appuyé d’une Allemande une sorte de reconnaissance ! Les conjoints semblaient ne s’apercevoir de rien dans nos manigances.
    
    Pifoumi apporta les terrines de foie gras :
    
    — Du frais et du mi-cuit ! Et une autre bouteille de blanc, du moelleux ce coup-là.
    
    La température, l’alcool aidant, excitèrent encore plus les sens exacerbés des belles Allemandes. De plus, la configuration de la table faisait que les filles se trouvaient entre les hommes. Entre le foie gras et en attendant les aiguillettes de canard au poivre, je sentis contre ma jambe la cuisse de ma voisine. La salope, elle profitait de l’obscurité maintenant complète et de notre table juste éclairée par des bougies. Son voisin, excité par l’alcool, était parti dans une conversation en allemand avec son ami et ne s’intéressait pas à sa voisine. À la tête que faisait Manu, je compris qu’il avait droit au même traitement. La viande arriva avec ses pommes de terre à la graisse d’oie. Le vin changea de couleur, on passa au rouge.
    
    Je commençais à être un peu gris, mais ce n’était rien à côté de nos amis allemands qui devenaient fortement cramoisis et parlaient de plus en plus forts. Les filles accentuaient leurs pressions, quand la voisine de Manu fit disparaître une de ces mains sous la table. À voir les yeux ronds de Manu, je sentis que cela lui était destiné. Je ...
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