Nuit d'hôtel - Histoires de Sexe

Nuit d'hôtel

Nuit d’hôtel

Je m’appelle Pierre et je suis représentant de commerce en pièces automobiles et il m’arrive parfois de drôles d’aventures lors de mes tournées à travers tout le sud de la France.

Tout d’abord, je me présente : j’ai une quarantaine d’années et je vis en province dans le Sud-ouest avec ma gentille petite femme qui reste au foyer pour s’occuper de nos deux enfants. Mais je n’irai pas plus loin sur ma famille qui reste en dehors de toute ma vie professionnelle. Je suis physiquement assez petit et brun. Ayant longtemps pratiqué le rugby, j’en ai gardé l’habitude de pratiquer encore de l’activité physique, en particulier la marche en montagne, ce qui peut amener toutes sortes d’aventures coquines, mais ce n’est pas non plus le propos ici.

Il paraît que je peux dégager un certain charme qui plaît aux dames : j’ai eu la chance et l’occasion de le vérifier car, sans être foncièrement infidèle, il m’est arrivé quelques aventures…

Ce jour-là, après une journée de travail bien remplie, je m’arrête dans une auberge où je suis connu et où j’avais eu l’occasion de rendre un hommage rapproché à une des réceptionnistes : petite brune d’origine espagnole, très brune et un peu poilue, très experte dans toutes les possibilités de l’amour physique et amante ardente. Un vrai bonheur ! Hélas pour moi, c’était son jour de repos et ma Paquita était de sortie. Je fis contre mauvaise fortune bon cœur et par cette chaude soirée d’été, je m’offris un apéritif en terrasse en ...

... attendant l’heure du repas.

Comme je constatai que la gente féminine ne me paraissait pas à la hauteur de mes souhaits de beauté, je me contentai de revoir des documents de travail et lire le Midol (le Midi Olympique, le journal du rugby pour les ignorants.)

Soudain, je fus sorti de ma légère léthargie par un retentissant :

— Salut l’ami !

Procure ! Manu Procure, un vieil ami - on avait joué au rugby ensemble - était maintenant représentant en produits agricoles et, de ce fait, nos chemins se croisaient parfois. Après une grande accolade, il fut décidé d’arroser à la fois notre rencontre, la santé de nos affaires respectives et la dernière victoire du Stade (Toulousain, bien sûr, toujours pour les ignares)

Le plaisir de ces retrouvailles, la chaleur aidant et l’ambiance de vacances traînant, avec nos avis convergents sur la faune féminine présente, les rires succédaient aux rires, agrémentés de nos souvenirs de troisième mi-temps. Pour les ignares ce n’est pas une mi-temps de jeu mais celle, traditionnelle, qui permet d’échanger un verre, voire plus avec les copains et les adversaires, même si on s’est foutu une bonne peignée pendant le match ! Donc les whiskys succédaient aux whiskys et nous étions légèrement grisés, tout en regardant quelques mémés teutonnes qui paraissant bien fades au début, prenaient maintenant des allures de belles estivantes en short. L’alcool sublime la beauté.

— Putain, je bande, ça fait chier qu’il n’y a pas Paquita ! gémit-il. Lui ...