Le Chevalier Pervers 03
Datte: 01/06/2020,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byDesonrage, Source: Literotica
... fer dont l'extrémité rougeoyait, menaçante. J'affermis ma prise alors que la chaleur irradiait dans mon gant d'arme. Deux hommes bloquèrent notre nouveau compagnon tandis que je pressais le fer sur sa peau. Son cri de douleur fit s'envoler les oiseaux dans l'arbre voisin.
Un onguent apaisant fut posé sur la cicatrice, et il reçut une accolade de ses nouveaux frères. Les femmes sortaient de leur condition de prisonnières, ce qui leur permettrait un certain choix quand à leurs partenaires sexuels, à condition d'en prendre suffisamment pour maintenir une bonne ambiance dans le camp et de ne pas en tirer de revenus, puisqu' elles seraient sur le registre de paye de la Compagnie. À demi solde, bien-sûr.
Le domaine familial ne ressemblait à rien. La maison forte du grand père menaçait ruine. La palissade de bois qui entourait la cour boueuse servait de promenoir à poules. Je poussais la porte d'entrée. La grande table de mon enfance était toujours là, un peu plus vieille, un peu plus sale. Le vieillard qui me regardait semblait figé dans le temps.
-Tu as perdu deux chauve-souris, dit-il en réponse à mon salut.
-L'étendard m'a été donné par le roi. Répondis-je.
Il fronça les sourcils.
-Je viens prendre possession du domaine, dis-je.
Il se dressa avec lenteur.
-Je ne suis pas mort.
Je ris.
-Pas encore. Mais ta noblesse et ta fierté, si. Et en violant une nonne, tu as barré à tout jamais ton salut éternel.
Il resta interdit devant l'insulte. Comme ...
... tous les vieillards, la proximité de la tombe activait sa bigoterie. Je fis entrer sœur Marie, qui pour l'occasion avait revêtu les attributs de sa charge.
Elle le regarda sombrement et hocha la tête .
-Je n'osais y croire. Mais à présent, je me vois obligé de rédiger un courrier pour le tribunal ecclésiastique. En tant que noble, tu ne risques que l'excommunication, mais le domaine me reviendra.
Le vieil homme sembla se dégonfler sous mes yeux. Je l'installais avec sa vieille bonne dans une masure dans la clairière.
Les compagnons prenaient toute la place dans la cour.
Je leur donnais leurs ordres et ils s'egaillèrent dans les sous bois.
Je me rendis à l'auberge du village. Le bourg était sur la route de la foire d'Angerviller, et le tenancier était la personne la plus prospère du village.
J'entrais, accompagné de mon écuyer et de trois spadassins, dont Philippe.
Il se précipita, arborant un sourire servile.
-Noble seigneur, je ne vous avais pas entendu arriver.
Il houspilla sa fille et sa femme pour qu'elles activent le service.
Je bus un gobelet de son vin puis lui fis signe de se joindre à nous.
Il se posa sur un tabouret.
-Tu ne m'as pas reconnu. Dis-je. Je suis Xavier Dendraille.
-Le petit fils de notre seigneur, c'est un honneur.
Je hochais la tête.
-En fait, je suis ton seigneur. Mon grand père à abdiqué ce matin.
Il sourit de ses dents jaunâtres, et me tourna un compliment grotesque.
-C'est pitié que ce grand ...