Café-philo
Datte: 30/05/2020,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
fsodo,
Auteur: L'épistolier, Source: Revebebe
... paupières et son souffle lui indiqua qu’elle avait replongé dans le sommeil, un sommeil apparemment profond. Jason compris qu’il y avait là un signe, qu’il était inutile qu’il se pose mille et unes questions. Sa quête était finie. Sophie, ce prénom ne pouvait être un hasard, était là. Elle était enfin là. Tout le reste serait simple maintenant. Jason ne craignait plus rien.
Jason avait le sentiment que toutes ces souffrances, ces sensations de manque qu’il avait eu auparavant et particulièrement ces derniers temps n’avaient eu d’autres raisons que de l’amener dans l’état où il était maintenant, état de réception absolue. À d’autres moments de son existence Sophie aurait pu s’approcher de lui, il n’aurait pas pu réagir de la bonne façon, trop pris qu’il aurait été par des pulsions inassouvies, des sentiments éparses et confus. Il lui aurait fait sentir beaucoup trop tôt ce qui l’animait et avec trop de violence et elle l’aurait probablement rejeté, par peur.
Jason regarda l’heure en bas à droite de l’écran de son ordinateur. Cela faisait presque sept heures qu’il écrivait quasiment sous hypnose. D’une pression sur la souris, il s’informa du résultat : quarante paragraphes, plus de trois cent phrases, plus de cinq mille mots (ses phrases étaient en moyenne plus courtes que d’habitude). Il avait tapé plus de vingt-cinq mille caractères. Cette Sophie qu’il ne connaissait en fait que de vue l’avait bien fait rêver. Il compara avec la réalité
La veille, il était de ...
... nouveau passé à son café habituel. Nous étions vendredi et cette Sophie, parisienne, était descendu en campagne ce week-end. Bernard, le patron du bar lui avait donc remis le livre et la lettre de Jason qui attendait depuis une dizaine de jours. Jason avait salué d’un seul hochement de tête et d’un bonjour jovial toutes les personnes présentes dans le bar. Mais il lui avait semblé que sa présence n’avait en rien troublé cette Sophie. Elle s’était adressé à lui comme elle devait s’adresser à n’importe qui. Jason l’avait regardé et lui non plus n’avait rien ressenti de ce qu’il avait écrit aujourd’hui. Il s’amusa de ce que l’imagination est toujours plus belle que la réalité. C’était l’envers de la création.
Un mois plus tard, il la revit. Jason avait fait un exposé au café-philo. Elle était arrivée en retard mais elle avait pu tout de même entendre la fin de son intervention. Quand la séance s’arrêta, il s’était approché d’elle et avait découvert que cette fois encore elle s’était habillée d’une façon très aguichante. Son chemisier était transparent et l’on pouvait donc voir à travers pointer ses tétons. Jason aurait dû à cette vue être de nouveau excité. Mais c’est froidement qu’il l’examina, comme on le fait pour un animal que l’on veut acquérir. Elle avait un torse très fragile et ses bras étaient à la limite de la maigreur. Seul son bassin et plus précisément ses fesses bien arrondies provoquait Jason une amorce de désir. Mais ce qui fut le plus rédhibitoire à ses yeux fut la ...