Café-philo - Histoires de Sexe

Café-philo

... regardait. Jason était sûr qu’elle le regardait comme si elle voulait juger de l’effet que sa tenue avait sur Jason. Il lui sembla même qu’elle prolongeait délibérément cet instant. Jason à cet instant, ne voyait bien sûr plus qu’elle mais bien plus qu’elle, la femelle, la femelle qui veut provoquer le désir.

Elle portait une jupe écossaise courte, au-dessus du genou, un chemisier blanc entrouvert et des chaussures à talons hauts ; ses cheveux noirs étaient retenus en un chignon. Elle avait des jambes magnifiques, des jambes particulièrement magnifiques. Et Jason avait toujours été particulièrement sensible à la plastique des jambes féminines. Elle vint le saluer. Mais Jason, comme toujours dans ses cas là, n’était déjà plus dans son état normal. Ses instincts prenaient le dessus. Derrière l’image d’une femme, une femme qu’il voulait respecter, il voyait, il sentait, il respirait la femelle. Il aspirait à s’unir avec elle. C’était plus fort que lui.

Après avoir saluer les nouveaux arrivants, il choisit de s’asseoir à un bout de table ; se concentrant sur le débat qui allait suivre. Mais Sophie choisit de venir s’asseoir à sa droite sur la banquette. Ses genoux auraient pu toucher les siens. Il avait à portée de vue immédiate le haut de sa jupe écossais rouge et ses mains hurlaient de désir. Jason aurait voulu pouvoir, à l’insu de tous, glisser doucement l’une d’elles sur la peau de Sophie. Il aurait aimé avoir le courage de la remonter. Il aurait adoré pouvoir la ...

... masturber à l’insu de tous.

De temps en temps, il se tournait vers elle mais malgré qu’il chercha ses yeux, elle tournait ceux-ci vers un autre point. Soit elle avait une parfaite maîtrise d’elle-même ; soit elle ne ressentait rien à son égard ; soit, chose assez improbable, elle ne savait pas l’effet foudroyant que sa tenue pouvait provoquer chez certains hommes. Jason choisit la prudente deuxième signification. Il se faisait des illusions. La tenue de Sophie ne lui était pas destinée. Elle allait probablement retrouver son petit ami un peu plus tard. Le café-philo n’était pour elle qu’un divertissement, un passe-temps. C’était le simple hasard qui avait fait que Jason puisse voir cette tenue excitante, très excitante pour Jason. C’était le pur hasard qu’il ait pu en profiter.

Jason avait saisi le regard de Sophie sur ses mains, ses mains qui s’agitaient beaucoup en parlant. Elle avait dû voir son alliance. C’était peut-être aussi cela qui la faisait se tenir, se tenir à distance, ne pas répondre à la sollicitation des yeux de Jason. Il regarda les mains de Sophie et, comme pour ses jambes, il leur trouva un attrait fort. Elle avait des mains de femme donc plus petites que les siennes mais, comme les siennes, elles avaient de la finesse, signe de distinction. Ses doigts paraissaient longs car fins. Elle n’avait pas d’alliance. Jason à défaut de pouvoir contempler les jambes de Sophie, regardait donc ses mains. Il buvait leur image. À défaut de pouvoir les saisir et les ...