Café-philo - Histoires de Sexe

Café-philo

La veille Jason l’avait croisé à son café habituel, celui dans lequel il avait pris ses habitudes suite au café-philo qui s’y tenait. Elle parlait en compagnie de deux hommes à l’autre bout du bar. Ce n’était pas la première fois que Jason la remarquait. Il était en train de parler avec une jeune fille quand, plus tôt, elle s’était arrêtée devant la porte sans cette première fois entrer. Elle ne pouvait pas ne l’avoir pas vu. Mais elle était repartie. Jason en avait été déçu. Mais un quart d’heure plus tard elle était donc revenue et maintenant elle était à six ou sept mètres de lui en pleine conversation donc, mais hélas sans lui. .

Lors de cette avant journée d’une véritable rencontre, Jason ne perdait ni un mot, ni aucune des gesticulations qui entouraient Sophie. Déjà elle le captivait. Il l’a vit un moment s’asseoir sur un tabouret de bar d’une curieuse façon, les genoux repliés, en appui sur ceux-ci et sur ses tibias, elle était légèrement penchée en avant. Jason pensa qu’ainsi ses fesses étaient écartées et tendues, prêtes à l’accouplement si elle n’avait pas porté un de ces doubles-tubes en toile bleue anti-érotique appelés jeans. Il en éprouva un violent désir. Il lui sembla fugacement qu’elle avait vu son regard à ce moment-là.

Il tenta de se mêler à la conversation qui se déroulait à l’autre extrémité du bar mais sans vraiment y réussir. L’heure avançait et il fallait qu’il aille récupérer sa fille. Il salua Bernard, le gérant, et se dirigea vers la ...

... sortie en passant donc devant le groupe. Mais il avait eu le temps auparavant de demander à Sophie si elle désirait se rendre au café-philo le lendemain puisqu’elle en avait évoqué l’éventualité une autre fois. Sa question avait été exprimée comme une invite.

Or, alors qu’il ouvrait la porte, il entendit Sophie lui dire distinctement "à demain". Elle le lui dit même deux fois. Elle allait donc venir et cette fois-ci probablement seule. Bien qu’il ne fit pas immédiatement attention, quand il se remémora cette phrase sur le chemin du retour, elle l’amena à des rêveries ; rêveries accompagnées de cette image de Sophie assise comme il l’avait vu.

Jason arrivait toujours plus tôt au café-philo et ce jour là, il était effectivement encore une fois le premier. Il ne pensait pas alors à Sophie, tendu qu’il était en songeant au fait qu’il allait revoir ses amis après leur avoir envoyer des courriers intimes. Comme d’habitude, Il appréhendait inutilement leurs réactions. Ces "amis", comme tant d’autres n’en étaient pas. Ils étaient plutôt inertes psychologiquement. Leurs réactions, quand ils en avaient, étaient à contre-temps. Elles prouvaient surtout qu’ils ne ressentaient pas grand chose comme Jason. En attendant, il discutait tranquillement avec Bernard, le gérant du bar mais en gardant un oeil sur la porte pour surveiller les arrivées.

Quand Sophie arriva, il n’en crut pas ses yeux. Son rythme cardiaque s’accéléra. Elle était derrière la porte la main sur la poignée. Elle le ...