1. Le miroir aux alouettes (4)


    Datte: 27/05/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... venir et nous en parlerons tous les quatre… ainsi tu auras ta réponse en direct. S’il ne veut pas, nous abandonnerons notre… projet de plan à quatre.
    
    — Je te rappelle Jean que ce n’était pas un plan à quatre que tu convoitais. Plutôt un truc ou deux de tes amis devraient faire l’amour avec moi et tu ne serais que spectateur… là aussi nous en tiendrions à cela, et uniquement à ça !
    
    — C’est vrai ! Mais dis-moi ce que je dois faire. Faire venir Luigi ou pas ?
    
    — Allez-y, mais vous connaissez mes conditions ! Pas d’autres alternatives que de passer par ma volonté.
    
    J’avais desservi la table et avait gagné le bord de la piscine. Le ciel n’était pas très favorable pour une baignade en eau salée, mais le bassin lui pouvait resté couvert. C’était donc tout tranquillement que j’avais fait trempette, alors que les deux loustics à quelques pas de là, se débattaient avec au téléphone leur pote. Arc revenait en éclaireur, une sorte de rictus vissé aux babines.
    
    — C’est bon ! Luigi marche dans ta combine. Jean aimerait savoir si je lui demande de nous rejoindre…
    
    — À ton avis ? S’il est vraiment partant pour… une bisexualité assumée avec vous deux…
    
    — Je t’avoue que j’aurai du mal de bander pour la bouche d’un autre type.
    
    — Ne dis pas « fontaine je ne boirais jamais de ton eau » ! Je demande à voir. Puis les paupières closes, une bouche reste une bouche, il me semble. Qui vivra verra… À vous de voir si le jeu en vaut la chandelle.
    
    — Je vais prévenir Jean que notre ami ...
    ... peut donc venir.
    
    — Fait, fait ! Ensuite vous pourriez venir vous baigner. L’eau est à bonne température et c’est excellent pour la santé…
    
    Mes bras se dégourdissaient dans une eau limpide et agréablement douce. Deux mecs quelque temps après venaient m’encadrer dans la flotte bleutée. Aucun ne venait suffisamment près pour me frôler. Nous attendions le dernier larron. Moi avec l’enthousiasme d’une collégienne devant son premier flirt, et mes deux compagnons de nage avec une appréhension visible, pour ne pas la dire palpable. Jean en me croisant dans une longueur de bassin qu’il effectuait plus rapidement que Marc et moi, me fit un clin d’œil. Ce geste se voulait rassurant, rassuré aussi peut-être ?
    
    Allez savoir avec les bonshommes ! Ces deux-là, comme beaucoup seraient donc toujours guidés par leurs plus bas instincts ? Ceux du chasseur dont la proie principale demeurait bel et bien la femelle. Et pour l’heure la seule disponible et prête, c’était la femme de ce Jean amoureux qui s’efforçait de croire que mon plaisir dépendait d’une bouche masculine accueillante. Heureusement que l’eau dans laquelle j’évoluais ne monterait jamais l’état du fond de mon slip de bain. Si je m’étais trouvée au sec, une auréole impossible à camoufler aurait permis de détecter ce qui me motivait moi !
    
    Un court instant je me représentais le « rital » au volant de sa voiture qui fonçait vers cette villa qu’il avait louée à notre couple. Dans mon esprit j’essayais d’imaginer avec combien de ...
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