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Le miroir aux alouettes (4)
Datte: 27/05/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... N’oublie pas que ce sera… donnant-donnant et seulement le temps de notre séjour au bord de l’océan… après on en reparlera plus… jamais, voilà tout. — Mais… c’est assez… délicat de parler de cela avec toi Marc… — Les hommes, je vous abandonne ici ? Marc, tu déjeunes en notre compagnie ? Je captais juste son oui timide avant de déguerpir. Les deux-là devaient pouvoir s’expliquer tranquillement hors de ma présence. Ce déjeuner serait comme tous ceux pris dans cette villa, relativement simple et sans fioriture, de quoi se rassasier uniquement. J’espérais bien aussi que mon mari oserait avec son pote. Pas parce que je tenais plus que cela à voir un des mecs prendre en bouche les deux autres, mais bien par respect à une parole donnée. Je m’apercevais cependant que le fait d’y penser me donnait au creux des reins des picotements significatifs. Ce n’était qu’environ trente minutes plus tard que mes deux oiseaux franchissaient le seuil de la maison. L’ambiance était au beau fixe apparemment. Mes inquiétudes s’estompaient donc à la vue de sourires sur les visages. Je venais de finir de dresser la table et tout était prêt pour notre déjeuner. L’apéro prit encore un peu de temps, et l’heure d’attaquer quelque chose de plus consistant arrivait. Avec une bouteille de rosée et quelques merguez sur la plancha, les langues se déliaient. Marc, les yeux malicieux suivaient presque tous les mouvements. Il fallait dire aussi que j’étais toujours en maillot de bain, tenue plus que ...
... normale pour ces temps de farniente. J’en rajoutais une bonne couche en me déhanchant outrageusement, histoire de faire encore grimper la température. Une idée me traversait l’esprit alors que les deux gaillards ne lâchaient plus la bouteille. L’adage qui voulait que les bouteilles soient comme les femmes pour les hommes, qu’ils ne les abandonnaient que lorsqu’ils en avaient vu le cul s’avérait une fois encore vrai. C’était donc le bon moment pour entrer dans le vif du sujet, pour jeter un pavé dans la mare. — Votre ami Luigi reste disponible si… d’aventure vus étiez tombés d’accord ? — Oh ma chérie ! Nous allions t’en toucher deux mots… l’ami de Marc lui a susurré qu’il était plus ou moins bi ! — Susurré ? Ça veut dire quoi exactement ? Tu peux préciser Marc ? — Ben… au cours d’une conversation, un soir dans la semaine, il m’a déclaré qu’il avait de plus en plus tendance à être attiré aussi par les hommes. Comme s’il avait besoin de me mettre en garde. — Ouais ? Ce penchant n’est pas une ruse de circonstance pour me gruger ? Je vous préviens je ne me déshabillerai entièrement que lorsqu’au moins deux d’entre vous auront été… sucé. Et je ne veux pas savoir qui fera quoi. — Tu peux tout de même comprendre que ce serait mieux que ça se passe dans le feu de l’action ? — Je peux entendre le message, sans pour autant en tenir compte. Je ne veux pas me retrouver avec vos queues à astiquer sans que vous teniez votre parole… — Tu veux que nous le fassions ...