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Le miroir aux alouettes (4)
Datte: 27/05/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
Spacieux et aéré, notre nid loué pour ces quelques jours de dépaysement total était doté d’une piscine, et dominait un peu l’océan. La vue imprenable que nous avions sur celui-ci justifiait largement le prix conséquent de la location de cette maison construite sur une corniche. Le tout dans un calme relatif, assuré par des murs végétaux faits de haies épaisses lesquelles encerclaient toute la propriété. Elle était relativement bien conçue et pouvait recevoir sans problème une bonne douzaine d’hôtes. Nous y étions revenus après une dinette en amoureux et j’avais donc acquiescé pour une visite de notre ami Marc et de je ne savais qui encore. Ce qui bien entendu dans la tête de mon mari sous-entendait que le sexe serait encore roi durant une partie de la nuit. Dès que nous étions rentrés, je me débarrassais de mes vêtements pour ne passer qu’un maillot de bain tenant plutôt du confetti. Ensuite ma piscine dans la pénombre me recevait et je nageais avec délectation dans cette eau bleue où le ciel étoilé se reflétait. Jean de son côté, pendu au téléphone, s’était éloigné de manière à ce qui se disait me reste étranger. Je me fichais bien de ce que les hommes pouvaient se raconter. La seule interrogation qui me pesait sur l’esprit était celle de cet inconnu qui allait venir, accompagné de Marc. Au bout d’une demi-heure que je faisais des brasses dans le bassin de rêve, le pinceau des phares d’une voiture me renseignait sur l’arrivée imminente des invités de mon mari. Je ...
... n’allais pas au-devant de ces mecs, il serait toujours temps de les saluer quand ils débouleraient sur le bord de la piscine. Lasse de nager, je me réfugiais alors sur un des transats alignés sur le côté du bassin. Je n’avais pas pris de serviette et le vent frais du soir me donnait la chair de poule. Les voix étouffées des hommes grossissaient à fur et à mesure de leur approche dans mon secteur. Le premier à entrer dans mon champ de vison fut Marc. Suivi par Jean, et enfin un grand type assez fin. Presque maigre et surtout, il parlait avec un fort accent italien. Sûr que ce type conversait autant avec les mains qu’avec la bouche… malgré la pénombre, j’avais senti que ses yeux couraient sur ce qu’il devinait de moi. Jean aussi avait un débit de parole plus saccadé que d’ordinaire. Craignait-il mon repli à la dernière seconde ou plus simplement était-il déjà assez excité pour en avoir des trémolos dans la gorge ? Je ne m’étais pas levée à leur arrivée, me contentant d’un signe de la main en guise de salutations. Mon mari faisait alors les présentations. — Luigi… je te présente ma femme ! — Bonjour Madame ! — Marc, tu connais déjà ma femme n’est-ce pas ? Je comprenais que c’était un peu tendu. Ce fameux Luigi ne savait pas s’il devait avancer pour me serrer la main ou rester sur place. Son bonjour poli, n’était-il pas le signe de son incertitude ? Les trois loustics se trouvaient à contre-jour pour moi et leurs traits me restaient dans le vague. — On boit une ...