Le miroir aux alouettes (4)
Datte: 27/05/2020,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... le café fraichement passé lorsqu’il arriva, pas très en forme apparemment. Cheveux droits sur le crâne, mine déconfite, ça puait la mauvaise nuit à plein nez. J’avais préparé son petit déjeuner comme tous les jours, sans faire de cas.
Après avoir ingurgité son café noir sans sucre ; il avait repris un peu de poil de la bête. Mais ses yeux fuyaient les miens. Se sentait-il honteux de l’échec de sa soirée ? Je l’asticotais sans état d’âme ni méchanceté.
— Alors Jean ? Le programme de notre journée de vacances ?
— Euh… je n’en sais rien ! Tu as une idée de ce que tu voudrais faire ?
— Peut-être une longue promenade sur la plage, la marée est en phase de descente… il est possible que nous ramassions quelques coquillages… Les palourdes sont grosses en cette saison ?
— Tu me poses une colle là ! Il suffit de s’informer sur internet…
— Tu n’as pas l’air en forme. Ça ne va pas ? Tu t’es couché tard ?
— Non ! Dès que mes invités sont repartis…
— Ils n’ont pas été trop déçus ? Je veux parler de Marc parce que le nommé Luigi… je m’en fiche éperdument.
— Ben… à ton avis ? Mais ils s’en remettront bien sûr.
— J’en suis certaine ! Pourquoi les avoir fait venir ici si tu ne voulais pas me donner ce que je demandais ?
— Pas facile d’expliquer à deux vrais mecs que…
— Tu t’imagines donc que c’est plus simple pour une femme de se laisser baiser par les potes de son mari ? Mais si tu veux, je peux leur demander toute seule… d’ailleurs j’aurais déjà pu le ...
... faire hier soir. Encore que je trouve que ce n’est que justice que ce soit à toi de leur dire mon souhait.
— Tu vois Marc me sucer ou sucer son copain ? C’est… assez ahurissant comme demande, tu ne crois pas ?
— Tu m’imaginais bien toi, la bite de ton conseiller immobilier entre les jambes, non ? Et là, ça ne te dérangeait pas plus que ça ! Et puis tu pouvais aussi prendre toi-même leur queue dans la bouche. Ce n’est pas plus compliqué pour un homme que pour une femme… mais je sais. Votre sacro-sainte virilité qui en prendrait un coup…
— Calme-toi, mon amour.
— Me calmer, me calmer, tu en as de bonnes toi ! Dis-toi que mon offre tiendra jusqu’à la fin de nos vacances. Une fois rentrés chez nous, ne reviens plus me parler de cela. C’est là ou jamais.
— Marc va passer tout à l’heure ! Tu pourras lui exprimer ton « vœu » comme tu dis.
— Non, Jean ! C’est ta part du deal et si tu ne veux pas t’impliquer, alors ne me demande pas de le faire de mon côté.
—… ?
— Bon, nous n’allons pas nous prendre la tête… tu viens faire quelques pas sur la plage ou non ?
— Oui ! Je finis mon petit déjeuner et nous y allons.
— À la bonne heure… tu peux me frictionner avec de la crème solaire ? Ce n’est pas parce que le soleil est camouflé par les nuages qu’il en est moins nocif pour ma peau…
Tout ce que tu voudras ma belle… et n’oublie jamais, je t’aime.
— Moi aussi et pour te donner ce que tu demandes, il faut que ce soit très fort je t’assure… Oui mon Jean, je suis ...