1. Le miroir aux alouettes (4)


    Datte: 27/05/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... rencontraient ces pieux érigés en mon honneur. Les reptations des hommes qui m’encadraient avaient amené ces cierges assez près pour que j’aie la possibilité de m’en servir.
    
    Alors, je n’allais pas donner ma part ou ma langue au chat ! La suite était d’une logique implacable, avec toutefois un petit bémol. Avant de me laisser grimper par n’importe lequel des trois, je tenais à ce que mon unique « souhait » fût réalisé. Je ne sucerais personne, ne me laisserais baiser par aucun d’entre eux, tant que cette formalité évoquée préalablement à leur venue ne serait pas concrétisée. Et lorsque Jean qui tentait pour la énième fois de me prendre se trouva assez près de moi pour entendre…
    
    — Tu n’as pas oublié quelque chose, Jean ?
    
    — Oublié ma chérie ? Qu’est ce que j’aurais bien pu oublier ?
    
    — La condition pour que cette fête ait lieu, le préalable à cette partie fine ? Allons, ne me fais pas croire que tu cherchais encore à me prendre pour une dinde… Déjà que ton ami l’agent immobilier soit de la nuit de noce, c’était limite, mais là… tu dépasserais les bornes.
    
    — Mais… je t’assure… je ne vois pas trop !
    
    — Approche ton oreille de ma bouche… Veux-tu ?
    
    Il s’était alors exécuté et je lui avais susurré sa promesse. La fellation de tous les autres par l’un d’entre eux et peu m’importait lequel. Mon mari me regardait, figé, avec des yeux ronds comme des soucoupes.
    
    — Mais… je croyais que tu plaisantais… je… nous n’en avons pas parlé.
    
    — Alors tu peux dire à tes amis ...
    ... de se rhabiller. Je ne ferai rien avec personne, y toi compris ! C’était à prendre ou à laisser. Je rentre donc dans la maison et vais me coucher…
    
    Et en récupérant mes deux micropièces de bikini, je pouvais lire sur les visages de deux invités comme un signe d’une incrédulité totale. Sans doute pensaient-ils tous qu’une fois à poils, mise en condition par leurs caresses, j’allais béatement me laisser prendre. Oui, j’en crevais d’envie de faire l’amour ! Oui, mon sang bouillait dans mes veines, mais je ne voulais pas être encore la dinde qu’ils allaient se farcir. Non ! J’avais demandé, émis un vœu pieux et celui-ci serait exaucé ou ils ne m’auraient pas. C’était aussi simple que cela !
    
    — oooOOooo —
    
    Le ronron de la voiture qui repartait me laissait présager de l’arrivée imminente de mon mari dans notre chambre. Il ne parlait pas, se glissant dans la couche en prenant soin de m’éviter, à moins que ce ne fût pour ne pas me réveiller. Je faisais mine de dormir et lui avait des sursauts assez étranges. Faisait-il des efforts pour calmer sa frustration ? Ou tout bêtement ne trouvait-il pas le sommeil ? Il ferait jour demain et nous aurions tout le temps pour aborder le sujet qui fâchait visiblement.
    
    Un ciel assez gris avait retardé la lumière du jour et il était bonnement neuf heures du matin quand je me levai. Jean dormait comme un ange à qui on aurait donné le Bon Dieu sans confession. Je me faufilais hors des draps, sans précautions particulières. La cuisine embaumait ...
«1...345...9»