1. Diabolique innocence


    Datte: 19/05/2020, Catégories: fh, hplusag, jeunes, vacances, bateau, collection, cérébral, init, confession, Auteur: Toubab_7, Source: Revebebe

    ... semaines où il ne vient pas à l’appartement, on s’arrange pour se voir le week-end. Forcément, pour profiter de ma présence, il se fait moins pressant envers sa fille. Et, comme Delphine n’est pas bête, elle comprend vite que, derrière ce regain de liberté, se cache une femme. Quand nous en parlons, je lui suggère d’en profiter pour parler avec son père de ces vacances en bateau dont elle ne veut pas. Une fois seule, j’appelle Arnaud pour lui rapporter notre échange. Et, surtout, je lui dis comme j’aimerais passer une partie de l’été seule avec mon beau capitaine, entièrement nue et libre.
    
    Juillet. Je rejoins Arnaud à Sète. Delphine a passé dix jours avec lui et elle l’a laissé la veille pour aller en Croatie avec des amis. Notre première soirée est torride. Les deux jours suivants horribles. Dans mon désir de navigation, j’avais oublié un paramètre : la houle et le mal de mer. Pas la tête à la bagatelle. Vraiment pas. Arnaud est attentionné et patient. Une patience dont je le remercie dès que la mer se calme. Un après-midi, me réveillant de la sieste, je le rejoins en tenue d’Ève sur le bain de soleil arrière où il est en train de lire. Mes lèvres se posent sur les siennes. Puis elles glissent au bas de son corps, suivant de peu mes mains qui ont retiré son caleçon de bain. Je prends son ...
    ... sexe en bouche jusqu’à le faire durcir. Je le lèche et le suce, le suce et l’aspire, jusqu’à le faire jouir. Et, pour la première fois, je bois son plaisir.
    
    C’est là qu’ont vraiment commencé mes plus belles vacances. Le soleil, la mer et un homme attentionné et dévoué. C’est ce que j’ai aimé chez Arnaud et chez les deux autres hommes de plus de quarante ans avec lesquels j’ai eu une aventure : leur douceur, leur patience, ce souci de me donner du plaisir avant d’en prendre. Pensez donc, il faut être délicat avec une fleur à peine éclose. L’innocence attise leur convoitise en même temps qu’elle impose une certaine retenue. Je suis la jeune femme qui désirerait mais n’ose pas. Ils sont les hommes mûrs qui doivent me libérer sans m’effaroucher. Pour eux, mes gémissements sont des victoires, la levrette une conquête, la fellation un triomphe. Je pense que ma naïveté excite leur instinct de prédateur. Et moi, je m’excite d’être la chasseresse qui traque le chasseur, un chasseur ignorant qu’il est devenu une proie. D’ailleurs, je suis toujours étonnée qu’ils n’imaginent même pas que, derrière l’ange qu’ils pensent pervertir, se cache un démon qui les corrompt. De toute façon, jeunes ou vieux, les hommes sont des pommes. La seule fois où j’ai été démasquée et manipulée, c’est par un diable de féminité. 
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