Diabolique innocence
Datte: 19/05/2020,
Catégories:
fh,
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collection,
cérébral,
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confession,
Auteur: Toubab_7, Source: Revebebe
Suis-je un ange ou un démon ?
Suis-je gardienne du bonheur de mes proches ou experte en manipulation ?
Il est vrai que, régulièrement, j’use de mes charmes pour obtenir certaines faveurs. Pas seulement pour moi, mais aussi pour ceux que j’aime et qui sont dans l’embarras. C’est un peu le drame de ma vie : j’aime faire plaisir et ne supporte pas de voir quelqu’un souffrir. Alors, si je peux aider, je vais tout faire pour. Tout ce qui m’est agréable pour me rendre agréable.
Si vous demandez à ma grand-mère, elle vous dira que je suis un ange. Depuis toute petite, elle ne cesse de répéter qu’on me donnerait le Bon Dieu sans confession. Aujourd’hui encore, à près de 26 ans, je ne me suis toujours pas départie de mon air d’innocente adolescente. Au mieux, on me dit timide. Au pire, on me juge naïve. Mais est-ce ma faute si la moindre émotion vient de suite rosir la peau blanche de mes joues ? Et puis je n’ai jamais choisi ce corps menu qui est le mien. Au collège, je voyais mes copines prendre des formes féminines et attendais avec impatience de leur ressembler. Impatience bien mal récompensée. Mes fesses ressemblent à deux petites pommes, mes hanches sont à peine marquées et ma poitrine s’est arrêtée de pousser juste avant le 80B. Ajoutez à cela un style vestimentaire sage et classique et vous comprendrez pourquoi, dans la famille, je suis « la douce Audrey », « la timide Audrey », « la sage Audrey »…
Bon, j’ai l’air de me plaindre mais, en fait, j’ai très vite ...
... compris que je pouvais tirer parti de cette apparente innocence. C’est un puissant excitant pour les hommes en général et pour quelques femmes en particulier. Et puis, elle me permet de dissimuler facilement mes pensées les plus secrètes, les moins avouables. Si je suis ange au-dehors, je peux être démon au dedans. En cela, je ne fais que perpétuer l’hypocrisie qui règne dans notre famille où les convenances et les valeurs catholiques servent surtout à masquer une noirceur intérieure faite de bassesses, de jalousies, de médisances…
C’est d’ailleurs en famille que j’ai découvert mon pouvoir. Avec mon cousin, en vacances d’été chez mes grands-parents. Nous entrions tous deux dans l’adolescence et, un jour où nous nous baignions seuls à la rivière, ses jeux se font de plus en plus ambigus. Au cours d’un chahut, il parvient à m’enlever mon haut de bikini, dévoilant au soleil ma poitrine naissante. Je peste, crie, hurle pour qu’il me le rende mais ça l’amuse de me faire enrager. Je pense que ça l’excite aussi, à la façon dont il me regarde. Et puis, il dit que si je le laisse toucher mes seins, il me rendra mon haut. Au départ, je n’ai aucune envie qu’il me tripote. Mais je n’ai que ça à me mettre et je n’ai pas le choix, sauf à traverser le village torse nu pour rentrer chez mes grands-parents. Alors je le laisse faire. À peine a-t-il posé une main sur moi que je ressens une énorme sensation de chaleur, quelque chose de bouleversant, d’enivrant, de très plaisant. Sa paume couvre mon ...