Diabolique innocence
Datte: 19/05/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
vacances,
bateau,
collection,
cérébral,
init,
confession,
Auteur: Toubab_7, Source: Revebebe
... sein, son pouce effleure mon téton, j’aime ça. J’aime ça et, pourtant je ne lui en dis rien. Au contraire. Je voudrais qu’il continue mais lui demande de cesser. Et, quand il me rend mon vêtement, je prends mes jambes à mon cou, le laissant un peu désemparé. Il me court après et finit par me rattraper pour s’excuser. Là, je comprends de suite qu’il est en mon pouvoir. En rage, je menace de dire à tout le monde qu’il m’a touchée, forcée, violée. Il prend peur, promet de faire tout ce que je voudrai si je me tais. Il me supplie, m’implore… surtout ne rien dire ! Et c’est comme ça que, pendant toutes les vacances, j’ai à ma disposition un cousin adorable, chevalier servant et mécène de mes moindres désirs.
La première fois que je me suis mise au service d’une cause qui n’était pas la mienne, c’était pendant un voyage scolaire à Londres. Au début, c’était à moitié prémédité.
Un soir, vers la fin du voyage, il y a beaucoup de chahut à l’auberge de jeunesse. Les accompagnateurs enragent de ne pas trouver les responsables. Et puis, patatras, ça tombe sur Amandine, ma meilleure amie, alors qu’elle allait aux toilettes. Le drame ! Le prof d’anglais ne veut rien savoir, il ne veut pas la croire. La pauvre est désespérée : si ses parents l’apprennent, elle finira en pension chez les sœurs. Je suis bouleversée de la voir si triste en même temps que révoltée. Alors, je décide de me dénoncer à sa place. En allant vers la chambre du prof d’anglais, je repense à sa réputation, aux ...
... regards libidineux qu’il ne cesse de porter sur les filles de la classe, à ses allusions grivoises…
Je vais me jeter dans la gueule du loup, en tenue de nuit.
Je vais me jeter dans la gueule du loup mais pour mieux le croquer. Je m’arrête aux toilettes pour rectifier ma tenue. Ma chemise de nuit est assez sage, en coton, s’arrêtant juste au-dessus du genou, complètement boutonnée sur le devant. Je défais deux boutons pour faciliter les regards curieux sur ma poitrine. Juste avant de sortir, je retire ma culotte pour… je ne sais pas pourquoi, simple inspiration. Magnifique inspiration. L’accueil du prof est glacial. J’explique que c’est moi qui créais le chahut mais il ne veut pas me croire. Ce n’est pas possible venant de la timide et sage Audrey. Il sous-entend même qu’il pourrait me punir pour mes mensonges. Alors, j’abats ma première carte : les larmes. J’ai toujours eu cette facilité de pleurer à la demande. Je m’écroule donc en pleurs et sur le petit fauteuil qui se trouve juste à côté de la porte.
La délicate Audrey est terrassée de tristesse. La diabolique Audrey a bien choisi sa position : tête dans les mains, coudes sur les genoux. Debout devant moi, il doit avoir une jolie vue sur ma poitrine. Je le laisse profiter du spectacle. Du coin de l’œil, je le regarde me mater. Il me semble que quelque chose enfle au niveau de son pantalon de jogging. Il est temps d’abattre la deuxième carte. Imperceptiblement, je glisse de quelques centimètres vers l’avant du ...