1. Marcel fait plaisir à Suzanne


    Datte: 16/05/2020, Catégories: grp, hagé, Oral Partouze / Groupe conte, Humour extraconj, Auteur: Alex Cara, Source: Revebebe

    ... invita, de manière silencieuse mais insistante, sa partenaire du mercredi après-midi à s’y étendre, puis, sans l’ombre d’une seule hésitation, il s’accroupit et plaça sa grosse tête de type de boucher chauve entre les jambes de Suzanne. Qui s’accommoda de ce fait comme si c’était là pour elle la chose la plus familière au monde.
    
    Marcel, resté figé d’étonnement, de dégoût et de refus psychologique, demeura sur place à les regarder comme un sale et vieux voyeur. Il constata que, déjà, Suzanne avait fermé les yeux et que, déjà, sa bouche s’entr’ouvrait sous l’effet d’une excitation vaginale subite (qu’il lui connaissait mais il y arrivait, lui, par d’autres méthodes plus raffinées) et, sans doute, d’une remontée instantanée de jubilation érotique.
    
    L’homme cessa son cunnilingus au bout de quelques minutes de bouillonnement intense dans la tête d’un Marcel impuissant et, derechef, sans le lui demander, il la monta, sa Suzanne, le rustre. Marcel, spectateur involontaire et partenaire du mercredi après-midi maintenant réduit à de la simple figuration, avait eu le temps de voir qu’il en avait une bonne et bien grosse, touffue là où il le fallait, ce malotru dénué de sophistication érotique. Comparaison n’est pas raison, se dit-il. Le vieux goujat chauve la pénétra d’un seul coup magistral. Alors, se dit Marcel, que le mercredi après-midi, parfois, il leur avait fallu recourir à une crème de ce genre qu’on recommande aux femmes ménopausées et sujettes à ce qu’on appelle la ...
    ... sécheresse vaginale.
    
    Soudain et bien vite à ce qu’il lui sembla, Suzanne hurla. De plaisir. D’un plaisir immonde, vil et maladif, qu’elle ne tenta pas de dissimuler alors que, ayant ouvert les paupières l’espace d’un seul instant fatidique, elle avait dû remarquer l’ombre inquiétante de son amant du mercredi après-midi dans les parages immédiats de cette scène de sexe impromptu qui ne l’aurait en rien cédé à ces images décryptées que Marcel avait eu l’occasion de visionner de temps à autre lors de séances d’insomnie nocturne au cœur de la nuit profonde lorsque seuls les hommes dépravés étaient encore tenus éveillés par des films érotiques.
    
    Et Suzanne ne se contenta pas d’un seul cri – qu’il aurait, à la rigueur, pu lui pardonner puisque c’était là une expérience inédite qu’ils ne renouvelleraient certes pas – mais la vache, la teigne, elle se mit bientôt à beugler d’un ravissement corporel qui lui inonda le visage d’une rougeur et d’une sueur qu’il ne lui connaissait pas, des larmes qu’il ne lui connaissait pas plus lui coulant de paupières maintenant bien ouvertes, pupilles dilatées. L’homme lui malaxait le vagin de son organe herculéen, ses fesses plutôt grossières à les regarder ainsi, montant et descendant en un rythme immuable de brute. Un rythme qui semblait porter Suzanne aux nues. Des nues qui, pour elle et Marcel, jadis, représentaient une espèce de découverte perpétuelle d’espaces familiers et merveilleux.
    
    Marcel n’en crut pas son regard sidéré, tétanisé. ...
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