Orage sur la banlieue
Datte: 16/05/2020,
Catégories:
fh,
vacances,
parking,
ascenseur,
douche,
amour,
hsoumis,
fdomine,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
attache,
jouet,
Auteur: Ugluk, Source: Revebebe
... comprendre qu’il t’a piégée. Quand dois-tu le revoir ?
— En fait, jamais ! Je ne lui ai pas laissé mes coordonnées et je n’ai pas pris les siennes. Ce n’était qu’une aventure sans lendemain.
— Et maintenant tu meurs d’envie de le retrouver !
— J’ai bien peur que oui…
xxx
Le soleil qui s’est généreusement installé dans ma chambre m’indique qu’il est déjà très tard. Hier soir, à nouveau, j’ai eu beaucoup de mal à sombrer dans le sommeil. Sans cesse, j’ai songé à Julien. Puis-je me résigner à l’effacer de ma vie ? Visiblement non ! Il m’obsède. Et lui ? A-t’il envie de me revoir ? C’est décidé, aujourd’hui, j’y retourne…
Convaincre Ruaux, le garagiste, de me donner les coordonnées de Julien n’a pas été très facile. Surtout par téléphone. Le mécanicien craignait sans doute avoir l’inspection du travail comme interlocuteur… Quoi qu’il en soit, je suis heureuse. Il m’a indiqué que le garçon devait passer au garage à quatorze heures… J’ai dit à Marie-Rose que je partais pour la journée faire les boutiques en ville. Je pense qu’Isabelle a parfaitement compris où j’allais. Aujourd’hui, la chaleur est écrasante, lourde et humide. La durée du trajet me paraît interminable. Lorsque j’arrive enfin devant le garage, mon cœur cogne plus fort dans ma poitrine, d’autant que la chance est avec moi puisque j’aperçois déjà Julien.
— Ruaux m’a dit que quelqu’un cherchait à me voir ! J’ai tout de suite compris que c’était toi.
— Est-ce que ça te fait plaisir ?
— Bien sûr que ...
... oui. J’avais peur de t’avoir effrayée !
— Il m’en faut plus que ça…
Il me demande de l’attendre deux minutes puis ressort du garage, un outil à la main.
— Tu peux laisser ta voiture ici, personne n’y touchera, m’indique-t’il. Nous allons passer par le parc, j’ai une petite course à faire.
Nous traversons donc un terrain vague, puis arrivons devant le parc des sports. Plusieurs terrains de foot, rugby et autres disciplines sont implantés sur le site. La chaleur devient de plus en plus pesante. Ma robe, pourtant très légère, commence à coller contre ma peau. Quelques sportifs s’entraînent et ne semblent même pas remarquer notre présence. Soudain, une goutte d’eau s’écrase sur mon épaule. Je lève machinalement les yeux et constate que le ciel c’est complètement chargé de gros nuages sombres et inquiétants. En quelques secondes le soleil disparaît. D’énormes gouttes commencent à tomber et aussitôt, un violent coup de tonnerre me fait sursauter.
— Vite, courons pour ne pas être trempés ! me lance Julien.
— Non ! on m’a toujours dit qu’il ne fallait pas courir sous un orage, pour ne pas attirer la foudre.
— Comme tu veux, mais nous allons prendre une sacrée douche !
En effet, la pluie s’intensifie rapidement. Lorsque nous parvenons au bout du parc, nous sommes complètement trempés. Cette averse rafraîchit agréablement ma peau. Toute cette eau, ruisselant sur mon visage, s’infiltre sous le tissu de ma robe, mouillant rapidement la totalité de mon épiderme.
— Nous ...