1. Orage sur la banlieue


    Datte: 16/05/2020, Catégories: fh, vacances, parking, ascenseur, douche, amour, hsoumis, fdomine, noculotte, BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, attache, jouet, Auteur: Ugluk, Source: Revebebe

    ... arrivons ! C’est ici ! m’annonce Julien entre deux grondements de tonnerre.
    
    Nous entrons rapidement dans le hall d’une tour et nous nous dirigeons vers la porte de l’ascenseur. Je suis complètement trempée. En passant devant un large miroir apposé contre le mur qui jouxte la porte de l’ascenseur, je m’aperçois que ma robe, mouillée, est devenue très transparente. Le froid fait saillir la pointe de mes seins comme s’ils voulaient percer le tissu. Dehors, l’orage redouble d’intensité. Je grelotte, à la fois à cause du froid et du bruit du tonnerre dont nous ressentons les vibrations à chaque grondement. Parfois, il claque comme un coup de canon. Un homme sort de l’ascenseur. Il profite de la situation pour se rincer l’œil sur ma tenue extrêmement provocante. Je suis gênée. Dès que l’accès est libre nous nous engouffrons dans l’étroite cabine. Julien appuie sur le bouton du 22ème étage. La porte se referme et nous commençons à monter. Après quelques brèves secondes, nous nous retrouvons dans le noir et l’ascenseur s’arrête.
    
    — Merde ! Coupure de courant ! s’exclame Julien.
    — Oh non ! On ne va pas rester coincés ici ?
    
    Julien pousse alors le bouton d’ouverture forcée de la porte. Quel soulagement lorsque l’accès à l’extérieur se libère enfin.
    
    — Cette fois, il va falloir monter à pied, constate-t-il.
    — Au moins ça nous réchauffera.
    — Le dernier arrivé a un gage, plaisante-t-il en me désignant du doigt le chiffre9 qui est peint sur le mur.
    
    Nous nous lançons ...
    ... ainsi comme deux fous dans une course délirante, gravissant quatre à quatre les marches innombrables de cette tour. Vite à bout de souffle, je ralentis l’allure mais continue à progresser. Julien est juste derrière moi. Je sais qu’il pourrait me dépasser mais, courtois, il me laisse croire que je parviendrai à le supplanter dans ce défi. Je grimpe de plus en plus difficilement.15,16,17, cette course me paraît interminable.
    
    Brusquement, la cage d’escalier se trouve plongée dans l’obscurité et les pressions sur le minuteur ne rétablissent pas la lumière. Les petits éclairages de secours prennent le relais mais la pénombre donne une autre dimension à cet endroit. Epuisée, je m’affale sur les marches. J’ai du mal à retrouver mon souffle. Assise, pratiquement allongée, je me relève un peu sur les coudes et bascule ma tête en arrière pour que l’eau qui s’écoule de mes cheveux ne tombe pas dans mon cou. Julien presse encore désespérément sur les interrupteurs puis me rejoint. Il s’installe à hauteur de mes pieds, relève la tête et laisse son regard fureter sur les courbes de mon corps, que le tissu trempé dessine parfaitement. Je le laisse faire.
    
    Doucement, il se rapproche et me saisit les chevilles. Le contact de ses paumes chaudes provoque en moi une nuée de frissons qui me parcourent tout le corps. Rapidement, sa bouche se pose sur mon genou droit. Encore haletante, je ferme les yeux et le laisse faire. Sa tête remonte lentement entre mes jambes, mordillant la chair douce et ...
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