1. Soif d'amour


    Datte: 28/04/2020, Catégories: fh, extracon, hotel, collection, intermast, Oral pénétratio, fdanus, nostalgie, consoler, extraconj, Auteur: Bleuet, Source: Revebebe

    ... contre une, deux contre deux, salive abondante en renfort.
    
    À mon tour de paresser sous les caresses. Françoise se meut, s’inverse, embouche mon gland décalotté, lui dit des mots doux, l’enrobe de salive et l’enfonce jusqu’au fond de sa gorge. Arthur la néglige-t-il ? Peut-être, puisqu’elle le dit. Mais tailler une pipe ne s’oublie pas, elle en fait la brillante démonstration dans ce va-et-vient interminable de ses lèvres sur le braquemart réjoui par cette résurrection de la chair. Parfois sa bouche se retire et sa langue tournoie autour du pivot de la joie, agace les bourses, les prête à la bouche gloutonne qui apprécie le volume de chaque couille en fête. Mes sens n’ont pas oublié. Le deuil, la solitude ont laissé intactes les sources du plaisir.
    
    Au-dessus mes yeux, elle étale tout le bas de son corps. Je l’aplatis sur ma figure et je repars en exploration linguale dans les plis humides. Quand mon index se fraie un chemin dans le petit rond de sa rose, elle hésite sur ma queue mais repart sans protester dans la succion de mon pieu. Le geste ne la révolte pas. Je ne suis pas le premier audacieux à forcer le passage étroit du bout du doigt, d’une phalange, d’une deuxième, de la troisième ! Ça chatouille, ça entre, ça s’enfonce, ça doit être bon, le doigt doit bouger, le doigt tourne en vrille, le doigt fore fort, le doigt immobile comme l’axe imaginaire de ce corps vaincu, montré du doigt, le doigt admis qu’elle veut garder dans son cul en folie.
    
    Elle tourne la ...
    ... tête, m’interroge des yeux. J’acquiesce à sa façon. L’heure est venue. Je ne veux pas faire cadeau de ma poudre aux oiseaux. L’acte sera complet. Françoise m’attend. Ses jambes dessinent un grand M majuscule. Sa vulve a pris du volume, un liquide huileux transparent baigne les abords du vagin, le clitoris joue à cache-cache dans l’attente des frottements suivants.
    
    — Viens, prends-moi. Aime-moi.
    
    L’ordre est clair. Je suis obéissant. J’aime me soumettre dans ces cas-là ! J’empoigne mon désir brandi, je le pointe sur la cible épanouie, je franchis le seuil et je plonge dans le conduit profond, d’un trait. La bouche, les yeux de Françoise se sont ouverts tout grands, elle a émis un râle de surprise et s’est refermée en serrant la tige qui l’a envahie. Ses pieds sont venus frapper mes reins, ses cuisses ont pris mes hanches en tenaille.
    
    Cette fois il y a un cocu de plus sur cette terre. Arthur n’aura pas besoin de le savoir. Quinze ans, je n’attendais plus et pourtant je suis planté dans ce ventre immobile qui savoure la présence de mon pénis à l’arrêt, à l’affût du prochain tressaillement de la matrice enveloppante. Et alors je partirai à l’assaut, je vais la besogner, la fourrer, la bourrer, la bousculer, lui faire regretter les années de retard, la foutre, noyer son ventre, inonder ses entrailles, lui mettre le feu, lui montrer que je ne suis pas impuissant, que j’en ai deux et que je sais m’en servir. Il faudra qu’elle implore, qu’elle crie pitié. Je veux entendre enfin ...
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