Soif d'amour
Datte: 28/04/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
hotel,
collection,
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
nostalgie,
consoler,
extraconj,
Auteur: Bleuet, Source: Revebebe
... l’aveu de sa reddition, je veux qu’elle répète sans fin les « Je t’aime », les « Je t’aimerai toujours ». Elle est la femme de trente ans dans sa plénitude et s’il reste un coin à remplir, je m’en charge.
Mais de son côté elle veut me montrer ses dons et m’accorder le don complet. Comme deux compétiteurs nous « allons tout donner ». Dans mon ventre les humeurs grouillent, la sève entre lentement en ébullition, mes nerfs se tendent, s’agacent, font mal. Je bouge, je sors ou presque et j’y retourne, c’est trop bon, j’y prends goût. J’entame la valse lente du mâle dans la femelle réceptive, je monte et je descends, me lève et m’abats, fuis et reviens, et encore et sans fin, toujours prisonnier des membres infatigables et du désir d’orgasme de la femme, esclave de mon instinct et de mes pulsions.
Françoise est en joie, elle le chante sous moi, elle le murmure à mon oreille. Je fonds d’amour en elle, je remue, je harcèle, c’est long, c’est bon, c’est lent ou ça court. Nous sommes liés, collés sexe dans sexe, inséparables. Ça y est :
— Je viens, je pars.
— Reste en moi, je te veux !
…
Formidable ! Françoise, toujours prête au déduit, est vite devenue envahissante. Une oasis dans le désert est la bienvenue lorsqu‘on a soif. Une longue enfilade d’oasis n’a plus le même charme. Françoise aussi souvent, matin ou soir, la situation me semble de moins en moins intéressante. Les retrouvailles avaient été émouvantes, avaient remué les souvenirs de jeunesse, j’avais ...
... oublié les déceptions, j’avais accepté de coucher avec une femme adultère après avoir maudit l’infidélité de ma première femme. Je vivais dans une sorte de désert sentimental et pour étancher ma soif, à l’apparition de Françoise, je m’étais montré moins regardant sur mes principes. Mais au lieu d’une maîtresse mariée, au lieu d’une femme partagée avec un mari, j’aurais préféré rencontrer une femme libre. Faute de grives on mange des merles. Françoise est là, je prends ce qui vient, mais l’enthousiasme du début ne résiste pas au désir de trouver une situation plus sereine.
Son commerce respectant le repos du lundi, Françoise se présente à ma porte dès le lundi matin, croissants en main pour le petit déjeuner, avec l’espoir d’obtenir une passe rapide avant de recevoir chez elle un grossiste. Pour ne pas me retarder elle arrive sans impedimenta, comprenez sans bagage inutile qui retarderait le déshabillage. La petite culotte est dans ce sac à main plein de surprises, le sien, qui sert pour les démonstrations à ses clientes de la bourgeoisie locale :
— C’est un grand succès ! Il y a des poches pour tout ; ici la culotte, là le préservatif, le parfum, les pochettes de Kleenex, l’indispensable serviette hygiénique et surtout les sachets contenant des essuie-frifri pour toilette rapide du berlingot après un rapport improvisé hors du domicile, sans compter les habituels instruments comme le coupe-ongles, un discret sextoy en forme d’œuf, la lime à ongles, le rouge à lèvres ou le ...