1. Soif d'amour


    Datte: 28/04/2020, Catégories: fh, extracon, hotel, collection, intermast, Oral pénétratio, fdanus, nostalgie, consoler, extraconj, Auteur: Bleuet, Source: Revebebe

    ... sur le lit. Je suis, en ventouse, sur la fente qui s’ouvre comme une grenade mûre. Elle est femme qui se donne, je suis prédateur. Cette cramouille grasse et baveuse m’enivre, je la dévore et je lape les premiers jets de cyprine qui viennent lubrifier la porte accueillante. J’avais renoncé à l’attendre, elle s’offre.
    
    — Ô, toi, oui, bouffe ma chatte. Il y a si longtemps, ouiii !
    
    C’est un démarrage au quart de tour. Les genoux s’élèvent, les pieds battent l’air, le ventre est agité de sursauts, les mains battent la couverture. Que de misère, que d’envie, que de besoin d’amour derrière le fard des visages les plus fiers ! Elle est à la fête, se livre à ma langue fouineuse, les petites lèvres s’ouvrent sur le puits mystérieux du vagin si inaccessible autrefois quand nous étions jeunes et abandonné en toute confiance aujourd’hui :
    
    — Oui, continue, c’est bon. Ô Jacques, j’aime ça, j’aime, je t’aime !
    
    C’est une déclaration d’amour en camaïeu, avec toutes les nuances du motaime qui s’appliquent à la chose, à l’acte, à son résultat le plaisir et à celui qui le donne. J’y suis, cela réussit, j’y reste. J’apporte mes doigts pour étaler les chairs roses du sexe, pour titiller gaîment le clitoris épanoui, pour creuser le conduit et pour y débusquer les points sensibles. Je les trouve : Françoise se démène, se secoue, fait des bonds, rit que c’est bon, pleure qu’elle en veut encore, avoue que ça fait une éternité…
    
    Elle m’attendait : je suis là, elle est à moi. Le plaisir ...
    ... fort la fait divaguer, ses divagations me poussent à accentuer les mouvements de mes doigts dans sa fleur et de la fleur je vais du bout de l’auriculaire inquiéter la rose dans son renfoncement, au milieu du rempart des fesses pointues. Car la largeur du bas du dos bien nourri se termine par deux fesses attendrissantes en pointe, presque maigriottes.
    
    — Tu pars ? Pourquoi ?
    — Non, je vais m’essuyer la figure. Je reviens, fais-moi une place près de toi.
    
    Nous sommes allongés l’un contre l’autre. Si elle avait voulu jadis, nous aurions vécu ensemble. Elle avait été la première à émouvoir l’adolescent gauche. Dans le fond, elle est encore bien conservée, consommable. Autrefois et aujourd’hui se confondent, je la regarde. Dans ses yeux se mêlent joie et surprise, plaisir d’être là et désir de connaître l’avenir. Je me penche sur sa bouche, elle s’offre au baiser. Jeune j’en rêvais, mon rêve s’accomplit à retardement. Le désir de vengeance s’est évanoui. Une femme me veut, je la veux. Je l’ai aimée d’un amour naïf de jeunesse. Je lui donne mon amour d’adulte. Comme elle, j’oublie le mari amateur de foot, de bière et de jeunettes. Nous sommes ensemble pour faire l’amour. J’ai réveillé ses sens endormis, la belle au bois dormant s’intéresse au bois durci en bas de mon ventre. Elle se met en mouvement, saisit la branche verte encore, et raide, la presse dans ses mains actives. Nos lèvres continuent le travail de sape, cherchent à soumettre la bouche, s’attrapent, se lâchent, deux ...
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