Soif d'amour
Datte: 28/04/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
hotel,
collection,
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
nostalgie,
consoler,
extraconj,
Auteur: Bleuet, Source: Revebebe
... clouait sur son corps en m’emprisonnant entre ses jambes et ses bras tremblants de plaisir, crispés par l’orgasme ravageur.
Judith mit définitivement fin à ces séances mémorables avec Sabine en venant habiter chez moi. Et je n’eus rien à regretter, au contraire. Je savais qu’elle serait une compagne sincère, fidèle, un soutien indéfectible. Je découvris avec bonheur que cette petite femme était habitée par le démon de l’amour. Dès le premier coït, elle m’imposa l’image d’une amante résolue, sans tabous, prête à me rassasier. Comme elle sortait d’une difficile cohabitation avec son mari gay, elle montra une fringale de tendresse touchante, un besoin de sexe émouvant et presque éprouvant. Cupidon lui avait décoché une nouvelle flèche et je devins le seul homme capable de soigner toutes les blessures de son passé. Nous nous aimions et tout naturellement nous faisions l’amour.
C’était simple, sans retenue, naturel. Le plus souvent elle menait le jeu, recherchait les occasions de se livrer à des fantaisies folles. Tantôt il fallait gravir le grand escalier de sa maison, elle à quatre pattes devant, moi obligé de me contorsionner derrière elle, accouplé, verge glissant dans son vagin trempé. Si je lâchais prise il fallait retourner à la case départ. Tantôt il fallait descendre le même escalier, moi sur les fesses et elle empalée sur ma hampe et riant des déséquilibres risqués. Tout était jeu, plaisir, redécouverte ou invention. Elle adorait enserrer mon cou de ses deux ...
... bras, venir coincer mes hanches entre ses cuisses et se laisser glisser sur mon vit pointé vers sa vulve : pendant l’intromission elle dévorait ma bouche, ensuite je devais lui faire revisiter la maison dans cette position.
D’autres fois ses cuisses imposaient à ma bouche le sillon de son sexe à réjouir pendant que tête en bas elle se gavait de ma verge d’homo erectus : je devais déambuler d’un miroir à l’autre. Après il fallait essuyer les traces de cyprine mélangée au sperme que nous avions répandues sur le parquet ciré ou sur les tapis. Certaines nuits je me réveillais, sucette grossissante dans sa bouche, puis elle se frottait à moi comme une chatte et venait se poser sur moi, rivet avalé par son sexe gourmand et elle s’endormait ainsi.
Sur son lieu de travail, qui aurait deviné le volcan qui couvait dans cette digne responsable ? En société c’était une délicieuse et flatteuse présence pleine de dignité à mon bras. Mais à la maison, c’était une bombe incendiaire ou une câline adorable. Au retour de notre voyage de noces, pour son travail, elle fit un déplacement professionnel vers Paris. Sa voiture glissa sur une plaque de verglas. Je fus appelé pour reconnaître le corps déchiqueté. Je vous épargne l’étalage de ma douleur, l’impression de vide, le sentiment d’injustice.
Une fois de plus je noyai mon chagrin dans le travail. Les misères de ma vie privée nourrissaient les succès de l’entreprise que je dirigeais. Lors de mon divorce discret, certaines langues ...