1. Une passion, une faiblesse


    Datte: 16/04/2020, Catégories: fh, fhh, fplusag, cocus, amour, Oral pénétratio, Partouze / Groupe confession, Auteur: Roby, Source: Revebebe

    ... t’informer, et les lettres anonymes existent encore malgré le web.
    — Tu sais depuis longtemps ?
    — Le problème n’est pas là. Je n’ai pas été étonné. Je sais que tu as besoin de baiser, et actuellement nous savons toi et moi que je ne peux pas. Mais ce que je ne comprends pas, c’est le choix d’Arnaud. Pourquoi ce gorille ? Il a dix ans de plus que toi, il est petit, bedonnant, à moins qu’il ait des avantages cachés. Alors pourquoi ?
    — Écoute, Pascal, c’est gênant. J’ai mes raisons.
    — Il en a une grosse ? Il te fait jouir ?
    — Il me fait rire aussi.
    
    Le "aussi" est lourd de non-dits. Le "aussi" avoue qu’Arnaud la fait jouir. Séverine se rend compte de son indélicatesse, elle essaie de se rattraper.
    
    — Oui, bien sûr, j’ai du plaisir avec lui, mais bien moins qu’avec toi lorsque… Mais surtout il est drôle, et c’est plus un jeu que du sexe.
    
    Ce que j’ai vu ce matin a peut-être commencé comme une plaisanterie, mais la suite, si ce n’est pas du sexe – et encore du très hot – alors je me fais moine.
    
    — Et lui, c’est qui ?
    
    L’homme se tourne vers moi. Il continue :
    
    — Oui, c’est qui le jeunot que tu suces dans notre cuisine et qui t’a balancé sa purée sur le visage et ailleurs ?
    
    La femme se rend compte que du sperme est encore sur elle. Elle attrape un torchon et s’essuie succinctement.
    
    — Ah, lui ? C’est…
    
    Bien sûr, elle ne connaît pas mon nom. « Régis » je dis.
    
    — Régis. Tu sais, il travaille à la réfection des façades.
    — Et c’est pourquoi tu le pompes, à ...
    ... quatre pattes comme une pute.
    
    Elle tressaillit sous l’injure mais ne pipe mot. Elle se lance juste dans une explication un peu brouillonne de ma présence. L’homme réagit :
    
    — Si je comprends bien, jeune homme, ma femme vous a sucé afin d’éviter de révéler ce que vous avez vu ce matin.
    
    J’ose un « Oui » timide.
    
    — Et elle a assuré ? Vous avez aimé ?
    
    Un nouveau « Oui » et j’essaie de me sauver.
    
    — Il faut que je parte. On m’attend…
    
    Voilà comment je me retrouve à l’air libre, heureux de m’être sauvé mais encore secoué de la fellation magistrale.
    
    Quelle femme ! Quel mari !
    
    C’est deux jours plus tard, en partant du boulot avec Paul, que je remarque le mari, Pascal, qui manifestement m’attend. Comme il ne semble pas en colère et qu’il me fait un signe de la main avec un sourire, m’encourageant à venir le rejoindre, je m’arrange pour laisser mon collègue partir sans moi.
    
    — Merci d’accepter de me rencontrer, dit l’homme en me tendant la main pour me saluer.
    — Pas de problème. Qu’est ce que je peux pour vous ?
    — Ah, jeune homme, beaucoup ! Si vous avez dix minutes, j’aimerais bien vous parler d’un projet. Tenez, allons au café. Il fait encore bien chaud.
    
    Quelques minutes plus tard, attablés devant deux demis, il parle.
    
    — Vous avez dû trouver bien étrange ma réaction, l’autre jour ?
    — Je n’ai pas vraiment d’expérience de ce genre de situation.
    — Avant d’aller plus loin, je veux vous poser une question. Il faut me répondre franchement. Oubliez qui je ...
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