1. Suite de ma rencontre avec Rachel, souvenirs d'adolescence


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, jeunes, alliance, profélève, hépilé, piscine, école, Voyeur / Exhib / Nudisme init, confession, Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe

    ... pratique de la natation allait amincir cette attache. Peine perdue, il me faudra accepter cette imperfection qui fait mon charme, si j’en crois un rédacteur qui m’est très cher. Un corps est un ensemble non seulement de membres et de particularismes physiques, mais l’émanation d’une personnalité. Avoir accepté cette caractéristique me permet de pouvoir dire à toutes les femmes, mais aussi les hommes qui me liront : si vous n’aimez pas vos imperfections, laissez les autres les aimer pour vous.
    
    Je me plongeais donc dans le bain deux fois par semaine avec l’enthousiasme qui, paraît-il, me caractérise. J’enchaînais sous la férule de notre moniteur les longueurs de brasse, de brasse coulée, de crawl et autre nage papillon pour laquelle j’avoue une certaine nullité congénitale. Pierre, notre moniteur était un homme d’environ quarante-cinq ans, très athlétique, ancien champion régional reconverti dans le monitorat. Plutôt sûr des avantages de son physique et de son éternel sourire, assez charmeur je l’avoue, il avait la réputation d’avoir un certain succès auprès de femmes et le faible pourcentage d’homme à ses entraînements du soir accréditait cette notoriété. La rumeur lui prêtait un nombre incalculable de conquêtes tant chez les plus jeunes que les plus âgées de ses élèves, et je soupçonne maintenant que les petites minauderies de certaines femmes, lorsque dans les vestiaires on évoquait son physique, masquaient au mieux un fantasme inavoué au pire une liaison passée et ...
    ... discrète.
    
    Fille de la mer, je ne me sentais jamais aussi apaisée et calme que quand, en fin de séance pareille à une volée de moineaux les autres filles filaient se changer pour ne pas rater le feuilleton à la télévision, je laissais mon corps porté par l’eau. Je m’étais habituée à l’absence de cette odeur d’iode et d’algues si caractéristique de mes côtes natales et à celle plus âcre et obsédante du chlore. Entre deux eaux, je laissais flotter mon corps à la limite de l’endormissement. Un soir, alors que je me laissais envahir par la douce torpeur de la sensation d’absence d’apesanteur, c’est la voix de Pierre qui me tira de mes rêveries.
    
    — Oh oh ! Mademoiselle Rachel, je sais que vous n’êtes pas en sucre, mais si vous restez là toute la nuit, on risque de ne retrouver qu’un maillot de bain flottant dans le bassin demain matin. Vous êtes la dernière, il faut y aller ! Je crois que toutes vos amies sont parties.
    
    Je rejoignis le bord du bassin et remontai l’échelle d’aluminium. Pierre se tenait appuyé sur les arceaux. Je repris mon souffle, passai ma main sur les yeux pour en chasser l’eau chlorée, et saisis les rampes quand, levant les yeux, mon regard vint buter sur l’image de son maillot de bain. En un regard fugace, je devinai à quelques centimètres de mon visage, peut-être à cause de l’éclairage qui avait été partiellement éteint, la forme ombrée de son sexe sous le tissu. L’arrondi de la verge reposait sur la masse de ce que je devinais être ses testicules dont je ne ...
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