1. Suite de ma rencontre avec Rachel, souvenirs d'adolescence


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, jeunes, alliance, profélève, hépilé, piscine, école, Voyeur / Exhib / Nudisme init, confession, Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe

    ... je me surpris à me réjouir d’être enfin débarrassée de cette petite membrane que l’usage de tampons avait déjà largement détendue et, à défaut de me sentir davantage femme, me permettait de ne plus rougir quant aux questions sur ma virginité.
    
    Tout en restant officiellement fiancé à Henri, je profitais de cette relative et nouvelle liberté pour aller plus avant sur la carte du tendre et j’eus deux nouvelles aventures. De celles que les garçons appelaient « baise hygiénique ». Je préfère là aussi ne pas garder de souvenirs de ces exercices acrobatiques, mais une rencontre restera cependant à jamais marquée dans mes souvenirs.
    
    Depuis mon arrivée en classe prépa, je m’étais inscrite dans un club de natation. La pratique bihebdomadaire de la piscine me permettait d’évacuer le stress inhérent à l’exercice intellectuel soutenu et, du moins je l’imaginais, de raffermir un corps que je trouvais, malgré sa jeunesse, un peu avachi. Je rêvais de la fine musculature de Séfanit, l’amie de ma coturne, et de la fermeté de son corps que j’avais pu admirer. Je n’étais pas vraiment mollassonne. Patrick vous en a dit assez sur mon corps dans un précédent texte et je ne retire rien à ses observations. Mais ma carnation de blonde et la solide structure corporelle héritées d’un père athlétique marin pêcheur me complexaient. Je n’imaginais pas encore que la douce mollesse d’un corps féminin puisse être source de désir et, à défaut du regard de mon mari, c’est celui de mon amant qui me le fit ...
    ... découvrir plus tard. J’étais très complexée par mes hanches et mes jambes.
    
    J’acceptais (j’en étais même fière, je l’avoue) ma poitrine pâle saupoudrée de petites tâches couleur de son et des fines arabesques bleuâtres qui sillonnaient ma peau diaphane, mais je faisais une fixation sur mes jambes et surtout mes chevilles. Je reconnais aujourd’hui, en partie grâce au texte de Patrick, que pour mes fesses et mes hanches je n’avais aucune raison de m’effrayer ; restaient mes jambes et mes chevilles. Les femmes qui liront ce texte comprendront la gêne jusqu’à l’obsession que peut faire naître la prise de conscience d’une imperfection corporelle. Mes jambes n’ont pas le galbe et la finessephotoshopés de celles des mannequins qui s’étalent quotidiennement dans les magazines comme l’œil dans la tombe regarde Caïn.
    
    Les cuisses, je l’avoue, se sont raffermies par la pratique de la natation puis plus tard du kayak de mer ; restent les genoux, les mollets et les chevilles. Sous le genou un peu rond, le mollet n’est pas précédé de ce creux poplité ou jarret que j’admire chez les autres femmes, mais, plus encore, c’est l’épaisseur de mes chevilles qui m’obsède. Sous le mollet, pas de courbes filiformes, mais la continuation solide d’une structure qui, sans évoquer celle d’un tube, manque un peu de ces creux qui affinent de manière si féminine le pied quand ils portent des escarpins à bride. À défaut de devoir porter en permanence des pantalons et des bottes, je m’étais imaginé que la ...
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