1. Suite de ma rencontre avec Rachel, souvenirs d'adolescence


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, jeunes, alliance, profélève, hépilé, piscine, école, Voyeur / Exhib / Nudisme init, confession, Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe

    ... doute sur l’usage de cette immense excroissance de chair noire et rose qui balançait sous son ventre. Mais, en matière de coït, j’avoue que nous n’étions jamais allés jusqu’à la pénétration avec mon « fiancé ». Les dernières caresses partagées dans le creux des dunes au cours de l’été qui précédait mon départ pour Versailles m’avaient fait découvrir avec une véritablement fascination l’éjaculation masculine, et cette dernière image me hantait d’un désir trouble.
    
    — Couché avec lui ! Ben, bien sûr. Je ne suis plus vierge depuis longtemps, qu’est-ce que tu crois ?
    
    Je mentis en lançant cet aveu et me réjouis qu’elle ne pût, de sa position, voir le rouge qui empourprait mon front et mes joues.
    
    — Il faudra que tu attendes le week-end pour pouvoir t’envoyer en l’air ma petite. Mais attention, il y a ici de véritables séducteurs… je ne parle pas des séductrices puisque ce n’est pas ton truc. Je ne sais pas si c’est le stress des études ou la discipline quasi monacale de cet établissement – peut-être les deux d’ailleurs – qui démultiplient la libido des mecs comme des filles. Contrairement à ce que les bonnes âmes imaginent, c’est un vrai baisodrome ici, certains soirs.
    
    Je profitais, pendant mes premiers mois de pension, des confidences et des conseils de Sophie. Une certaine complicité s’était même nouée entre nous. Je savais m’éclipser et prétexter d’aller au cinéma quand Séfanit, son amoureuse d’origine éthiopienne, venait passer la soirée dans notre piaule. Notre ...
    ... entente de connivence était même allée jusqu’à accepter la présence son amante toute une nuit. Alors que je rentrai d’une soirée « pot+cinéma » avec des amis, j’avais trouvé nos deux tourterelles endormies dans les bras l’une de l’autre visiblement épuisées et comblées de bonheur. Sans bruit, j’avais allumé ma lampe de chevet en tâchant de ne pas troubler leur sommeil et m’étais couchée.
    
    Il régnait dans la chambre une forte odeur d’intimité partagée et je me laissais aller à la contemplation des deux corps enchevêtrés dans un langoureux et impudique abandon. La couleur d’ébène du corps fin et musclé de Séfanit emmêlé à celui plus pâle et moelleux de Sophie, tranchait avec la blancheur des draps. À mesure que je caressai du regard ces deux corps enlacés, il se noua au creux de mon ventre et de mes reins cette petite boule de désir que les femmes connaissent si bien, annonciatrice d’une vague plus profonde et plus impérieuse. Attentive à ne pas réveiller les deux endormies, je laissai une main glisser sur mes seins tandis que l’autre se faufilait sous l’élastique du pyjama avant de s’enfouir au creux de mes cuisses.
    
    La manière dont je perdis mon pucelage avec un étudiant en histoire, sur la banquette arrière d’une voiture à la lumière blafarde d’un éclairage de parking de grande surface, un soir de beuverie estudiantine ne mérite aucun souvenir. Le lendemain, en émergeant des miasmes alcoolisés, seul souvenir de ma soirée avec les contractures qui endolorissaient mes cuisses, ...
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