1. Suite de ma rencontre avec Rachel, souvenirs d'adolescence


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, jeunes, alliance, profélève, hépilé, piscine, école, Voyeur / Exhib / Nudisme init, confession, Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe

    ... ses cuisses. Son dos était appuyé contre un poteau, elle avait rejeté sa tête en arrière et, les yeux fermés, le souffle haletant, elle semblait concentrée sur le manche rond de plastique bleu qu’elle faisait coulisser entre ses lèvres tout en caressant un de ses seins de l’autre main. Je m’étais enfuie avec précipitation et avais rejoint ma tente, bouleversée par cette première vision du plaisir charnel. Je ne parlai à personne de cette scène entraperçue à travers l’interstice d’un tissu, mais l’image de cette jeune fille accroupie, tout abandonnée à son plaisir, fut pendant longtemps l’objet de bien des fantasmes puis le support de mes premières caresses.
    
    La remarque de Sophie, ma nouvelle coloc, avait réveillé en moi ce souvenir secret. Sa voix m’arracha à mes rêveries.
    
    — T’as de trop jolies fesses, dis donc. Elles sont toutes rondes, je trouve les miennes trop plates. Tu ne trouves pas ?
    
    Je tentai de répondre en imposant à ma voix la tonalité la plus naturelle possible, mais aucun son ne put franchir de mes lèvres.
    
    Dans la glace au-dessus du lavabo, déformée par la buée, je vis Sophie se lever et s’approcher. Elle s’arrêta derrière moi, les yeux visiblement fixés sur mes fesses. J’essayai de ne pas ralentir le mouvement de la brosse, tirant et lissant avec application les cheveux que je portais un peu plus longs à l’époque. Je ne pus dissimuler le frisson qui parcourut mon corps quand je sentis sa main se poser sur ma peau. Sa paume suivait la courbe de mes ...
    ... fesses et de mes cuisses comme pour en apprécier la rotondité.
    
    — Ben oui, t’as vraiment un trop mignon derrière. C’est la première fois que je vois des fesses aussi mimi. C’est fou comme tu as la peau pâle. Je n’avais jamais vu de blonde comme toi. On dirait que la peau est transparente. C’est trop craquant.
    
    Sophie continua de caresser mes fesses avec un naturel déconcertant. J’avais posé le sèche-cheveux et la brosse sur l’étagère et séparai mes cheveux en deux pour les nouer.
    
    — Attends, je vais le faire. Je tressais ceux de ma copine avant, je le fais trop bien.
    
    Sophie s’était emparée des deux longues gerbes blondes et commençait à les tresser avec virtuosité. Je sentais le souffle de sa respiration sur mon cou et mes épaules. Je serais incapable aujourd’hui de me rappeler le flot idées et d’images qui s’entremêlèrent dans mon esprit comme la natte qu’elle tramait. C’était la première fois, en dehors de ma maman, qu’une femme s’occupait avec autant de soin de ma chevelure ; et encore, celle-ci était nue. Immobile, je me laissais passivement faire, et chassai les premiers instants de gêne en laissant la curiosité et une pointe de désir se nouer au creux de mon ventre.
    
    Par moment, je sentis la pointe de ses seins effleurer mon dos et me laissai envelopper par cette sensation nouvelle d’intimité. Je crois qu’à deux ou trois reprises j’ai même provoqué ce contact entre nos deux peaux en me reculant imperceptiblement. Je me laissais bercer par la gentillesse et la ...
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